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- — Le Silmarillion - Quenta Silmarillion - Chapitre V : Eldamar et les Princes des Eldalië
- Les Elfes édifièrent leur cité au sommet de Túna, Tirion aux murailles d'albâtre, et la plus haute tour fut celle d'Ingwë, Mindon Eldaliéva, dont le phare d'argent éclairait jusqu'aux brumes marines.
Tirion, connue sous le nom de Tirion sur Túna, est la ville des Ñoldor en Aman et a été achevée en 1140 A.A.. C'est d'ici que Finwë règne et où vivent ses fils Fëanor, Fingolfin et Finarfin.
Géographie[]
Tirion fut construite au sommet de la colline verdoyante Túna pour défendre le Calacirya, le col entre le Pelóri et au pied du Taniquetil à travers lequel la lumière de Valinor illuminait la mer d’ombre. Les murs blancs, imposants, sont ornés de runes elfiques contant les exploits des Elfes. Les habitations des Ñoldor sont construites dans le marbre blanc extrait dans les montagnes de Valinor. Elles sont toutes ornées d'un dôme d'or, d'argent et d'une substance composée d'un mélange de nacre et de rosée de Telperion. Les fenêtres de chaque maison donnent sur la mer. Conçus par Ulmo et Yavanna, les toits et les flèches de la cité sont faits de cristal et d'ambre. Les rues sont blanches, sinueuses et bordées d'Arbres sombres et ce jusqu'à la cour du Roi. De nombreux arbres ornaient les murs et les terrasses de la ville, portant parfois des fruits dorés. On peut aussi trouver un certain nombre de fontaines d'une grande beauté.[1]
Au point culminant de la colline de Túna se trouve le palais d'Ingwë. Sous le palais, de nombreuses salles fortifiées sont aménagées dans la roche, dans lesquelles, notamment, Fëanor place les Silmarils après leur création. Le palais est surmonté par le Mindon Eldaliéva, une immense tour élancée et argentée, telle à une grande flèche projetant une lumière visible, par les navires à plusieurs lieues de distance. Dans la cour au pied du palais est planté Galathilion, l'arbre blanc offert par Yavanna à partir d'un fruit de Telperion.[2]
Tirion est reliée à la cité de Valmar grâce à une route de marbre nommée Vansamírin, reliant la porte Ouest de Tirion à la porte Est de Valmar. Elles longent un certain nombre de ruisseaux grâce à des ponts gracieux aux balustrades perlières. Les rives de chaque ruisseau sont bordées de lys et d'iris et il n'est pas rare de trouver une fontaine dans les clairières avoisinantes permettant de rafraichir les voyageurs. Cette route est très fortement empruntée lors des fêtes et des processions.[3]
Histoire[]
Après que les Elfes aient été emmenés par Oromë, en Aman, les Valar leurs concèdent la colline de Túna pour qu'ils puissent y ériger leur cité. C'est ainsi qu'apparait la cité de Tirion. Au départ, elle est censée abriter à la fois les Ñoldor et les Vanyar. Cependant, après que Manwë ait fait ériger la cité de Valmar, il invite ces derniers à y déménager.[4]
Après la réinstallation de la plupart des Vanyar à Valinor, le règne de Tirion est donné à Finwë. De nombreuses années de bonheur suivent jusqu'à ce que Tirion soit secouée par le fils aîné du roi, Fëanor. Après son assassinat par le Seigneur des Ténèbres Morgoth et le vol de ses gemmes les plus précieuses, les Silmarils, son fils Fëanor rassemble les Noldor sur la Grande Place, où il les exhorte à repartir avec lui en Terre du Milieu pour venger leur roi et récupérer les Silmarils, et explique que leur vie à Tirion est simplement une prison que les Valar leur infligent.[5]
Finalement, seul un dixième de la population reste lorsque Fëanor, ses frères et ses enfants partent, et certains suivent peu après Finarfin à Tirion. Près de 600 ans plus tard, une fois tous les royaumes elfiques du Beleriand vaincus, le demi-elfe Eärendil, navigue vers l'ouest à la recherche de Valinor pour demander l'aide des Valar dans la guerre contre Morgoth. Il arrive à Tirion, un jour de fête à Valinor, alors que la ville est vide, et seulement quand il se retourne et commence à partir, un héraut des Valar s'approche de lui.[6]
Il faut attendre plus de 3000 ans avant que Tirion ne soit aperçue pour la première fois vu par des yeux mortels, à savoir par les soldats du vingt-cinquième et dernier roi de Númenor, trompés par Sauron, débarquant sur les rives d'Eldamar et campant autour de Túna, que les elfes en fuite s'empressent de vider. Après que les Hommes de Númenor ont été submergés avec leur île, Tirion ainsi que toutes les Terres immortelles furent mise hors de portée des mortels pour toujours.[7]
Démographie[]
Au départ, Tirion fut construite pour abriter à la fois les Ñoldor et les Vanyar. Cependant, lorsque Manwë propose à Ingwë et aux Vanyar de déménager à Valmar, il ne reste plus que les Ñoldor et certains Vanyar. On ne connait pas exactement le nombre d'habitants qu'abrite la cité, cependant on suppose qu'il y en avait des dizaines de milliers. De plus lorsque Fëanor incite les Ñoldor à quitter Valinor pour rejoindre la Terre du Milieu, seul un dixième des Elfes choisissent de rester vivre dans la cité.
Étymologie[]
En Quenya, Tirion signifie littéralement ( Quenya Grande Tour de guet ). En Noldorin, ce terme est traduit par Kortirion ou Kôr.[8]
Anecdotes[]
Dans les premiers écrits de Tolkien, lorsque Eärendil arrive à Tirion, il trouve la cité vidée de tous ses habitants, comme ce qui est décrit dans le Silmarillion. Cependant, cela n'était pas pour la même raison. En effet, après le départ des Ñoldor, la ville aurait du être entièrement vidée et rester une ville fantôme.
Carte interactive[]
Affiliations[]
Références[]
- ↑ Histoire de la Terre du Milieu - Volume I : Le Livre des contes perdus - Chapitre V : La venue des Elfes et la construction de Kôr
- ↑ Atlas de la Terre du Milieu - Partie I : Le Premier Âge - Valinor
- ↑ Histoire de la Terre du Milieu - Volume I : Le Livre des contes perdus - Chapitre VI : Le vol de Melko et l'assombrissement de Valinor
- ↑ Le Silmarillion - Quenta Silmarillion - Chapitre V : Eldamar et les Princes des Eldalië
- ↑ Le Silmarillion - Quenta Silmarillion - Chapitre IX : La Fuite des Ñoldor
- ↑ Le Silmarillion - Quenta Silmarillion - Chapitre XXIV : Le Voyage d'Eärendil et la Guerre de la Grande Colère
- ↑ Le Silmarillion - Akallabêth
- ↑ Le Silmarillion - Index des noms