Wiki Le Seigneur des Anneaux

Bienvenue sur le Wiki Le Seigneur des Anneaux !!! Prêt à regarder la nouvelle saison des Anneaux de Pouvoir en famille ou entre amis ?
Dans tous les cas, le wiki est là pour vous fournir toutes les informations dont vous avez besoin, bonne lecture !

EN SAVOIR PLUS

Wiki Le Seigneur des Anneaux
Advertisement
Wiki Le Seigneur des Anneaux

Les Tengwar ou Lettres de Fëanor, est le système d'écriture inventé par l'elfe Fëanor.

Histoire[]

Les tengwar sont un des chefs d’œuvre de Fëanor. S'inspirant des sarati, il crée, en 1250 A.A., un nouveau système de signes phonologiques, destiné à être écrit au pinceau ou à la plume mais pouvant sous certain style être gravé.[1][2] Ils vont vite remplacer les sarati qui ne resteront en usage que chez les Vanyar de Valinor.[3]

Avec l'Exil des Noldor, les tengwar vont arriver en Terre du Milieu. Le mode quenya original va être adapté au Sindarin (mode du Beleriand) et se répandre parmi les peuples.

Les Númenóréens les utilisent au Deuxième Âge.

Ils seront adaptés au Parler Commun au Troisième Âge. C'est le système d'écriture le plus répandu à l'Ouest de la Terre du Milieu. Le plus célèbre exemple de tengwar est l'inscription sur l'Anneau Unique.[4]

Écriture[]

Concepts généraux[]

Les tengwar sont un ensemble de signes consonantiques, permettant de représenter les sons des consones des différentes langues. A l'inverse des sarati, le son associé à chaque signe varie d'une langue à l'autre. Tengwar devint vite le synonyme de consonne, les signes pour les voyelles sont appelés ómatehtar.[2] Fëanor développe pour les Lambengolmor‏‎ une "écriture complète" la quanta sarme qui comprend des signes spécifiques pour les voyelles. il considérait à l'inverse de Rúmil que les voyelles était des sons a part entière.[5]

Les tengwar sont organisés en 24 lettres primaires et des lettres supplémentaires (ou secondaires) pour les sons plus rares. Comme pour les sarati un système de diacritique permet d'indiquer les voyelles ou les modifications du son comme un doublement de la lettre.[4]

Lettres primaires[]

Le génie des tengwar est la simplicité graphique des lettres primaires. Elles sont composées d'un telco (pl. telcar) "queue" et d'un lúva (pl. lúvar), "arc" qui sont combinés de différentes manière.

Le telco "standard" est pendant (jambage) et descend sous le lúva. Il peut également être raccourci ou dressé (hampe). Un telco étendu existe également et indique souvent une consonne aspirée comme th, ph ou kh. Le lúva est positionné à droite ou à gauche du telco selon le sens d'écriture. Il est ouvert ou fermé par une ligne horizontale et peut-être doublé.

Tengwar Telcar

Telcar

Tengwar Luva

Lúvar


Bien que n'ayant pas d'ordre comme un alphabet, les tengwar se sont vite organisés en fonction des sonorités retranscrites. Les telcar déterminent la façon dont s'articule le son (occlusives, fricatives, nasale...) et les lúvar, l’endroit de la bouche où il est formé (dentales, labiales, palatales, vélaires...). Les tengwar sont ordonnés en quatre témar (séries) noté I à IV et possédants chacune six tyeller (degrés), noté 1 à 6. Au Troisième Âge la témar I est celle des dentales (série des t, tincotéma) et la II les labiales (série des p, parmatéma). Les deux autres, les calmatéma et quessetéma varient selon les langues. Le premier tyellë correspond au occlusives sourdes (t, p, ch, k...). Dans le second le doublement de l'arc correspond aux voisement de ses occlusives (d, b, j, g...). Les tyeller 3 et 4 sont le plus souvent les fricatives sourdes et voisée et les 5 et 6 représentes les nasales longues et courtes.

Selon les langues l'attribution des témar et des tyeller varie on parle alors de Modes.

Tengwar primaires

Tengwar primaires

Chaque tengwa possède un nom en quenya. C'est un nom qui contient le son évoqué par le signe correspondant. Idéalement c'est le premier son du mot ou celui qui vient après une voyelle initiale, si aucun mot ne commence par ce son. Voici les noms donnés pour chaque tyellë en quenya.

  1. (1) tinco métal, (2) parma livre, (3) calma lampe, (4) quesse plume
  2. (5) ando porte, (6) umbar destin, (7) anga fer, (8) ungwe toile d'araignée
  3. (9) thúle (súle) esprit, (10) formen nord, (11) harma trésor (ou aha fureur), (12) hwesta brise
  4. (13) anto bouche, (14) ampa crochet, (15) anca mâchoires, (16) unque un creux
  5. (17) númen ouest, (18) malta or, (19) noldo (anciennement ngoldo) Noldor, (20) nwalma (plus anciennement ngwalme) tourment,
  6. (21) óre cœur (esprit intime), (22) vala pouvoir angélique, (23) anna don, (24) vilya air, ciel (plus anciennement wilya)

En mode quenya, une cinquième témar, représente les palatales, la tyelpetéma. L'ajout d'un "y" postposé au son du tengwa et signifié par l'ajout d'un tehtar sous forme d'un double points situé sur ou sous le tengwar.[4] Ces tengwar sont mal connus. On ne peut déterminer le choix définitif de Tolkien sur leur sens et leur noms. Le tableau suivant reprend les informations disponible.[6][7]

Tyelpetéma
Tengwa Nom Son
d'après Kloczko[7]
Son
d'après Hostetter[8]
Tyelpetéma 1
tyelpe argent ty
Tyelpetéma 2
indyo petit-fils ndy
Tyelpetéma 3
istyar magicien sty
Tyelpetéma 4
intya impression nty
Tyelpetéma 5
istyar érudit sty
Tyelpetéma 6
ehtyar lancier hty
Tyelpetéma 7
nyelle cloche[7]
indyo petit-fils[8]
ny ndy
Tyelpetéma 8
arya jour ry
Tyelpetéma 9
nyelle cloche ny
Tyelpetéma 10
alya riche ly

Lettres secondaires[]

Il existe plusieurs lettres secondaires, la plupart dérivées des lettres primaires. Une douzaine d'entre elles, les plus utilisées sont données ici avec leur numéro. Quatre lettres supplémentaires, retrouvées dans différents Modes ont été ajoutées, mais elle ne possèdent pas de numérotation propre. Dans cet exemple seules les tengwar 27 et 29 sont des lettres indépendantes des lettres primaires. Comme les primaires ces lettres peuvent indiquer différents sons selon la langue et ont un nom qui leur est propre.[4]

Tengwar lettres secondaires
Tengwar secondaires
Tengwa Nom Son
25 rómen est Dérivé du tengwa 21. Généralement le son r quand il est roulé
26 arda région Généralement le son rh ou rd en quenya)
27 lamba langue universellement utilisé pour le son l
28 alda arbre Généralement le son lh ou ld en quenya
29 silme lumière des étoiles Généralement le son s
30 silme nuquerna le silme inversé Généralement variante du son 29
31 áre lumière solaire
ou esse nom
Généralement le son z ou ss
32 áre nuquerna le áre inversé Généralement variante du son 31
33 hyarmen sud Généralement variante affaibli du son 11, ou souvent le son h
34 hwesta sindarinwa Généralement le son w ou hw
35 yanta pont Souvent le son y
36 úre chaleur Souvent le son w
Tengwar secondaires non numérotés
Tengwa Nom Son
i halla grand
ou gasdil bouche-trou
h
ou pause causée par un g lénifié[8]
ii vaia < waia enveloppe v < w[8]
iii osse terreur (mode Beleriand) o ou a selon mode
iv apparait dans des brouillons peut-être mh

Diacritiques ou tehtar[]

Les lettres peuvent être modifiées par l'ajout de diacritiques appelés tehtar (sing. tehta). Les plus connus sont ceux utilisés pour les voyelles, mais d'autres modifient le son ou permettent une écriture abrégée.

Les Voyelles[]

Dans de nombreux modes, les voyelles n'ont pas de tengwa propre, et sont notées par un tehta positionné au dessus d'une lettre consonantique appelé ómatehtar. Selon la langue il s'agit du signe précédant ou suivant la voyelle. Pour le quenya, où beaucoup de mots finissent par une voyelle, l´ómatehta est placé sur le tengwa précédant la voyelle. Pour le sindarin, où beaucoup de mots finissent par une consonne, sur le signe la suivant. Dans certains modes d'écriture rapides les trois points souvent utilisés pour le a, peuvent être remplacés par un accent circonflexe. Dans certains cas les ómatehtar sont placés en dessous des tengwar et sont dans ce cas inversés.

Dans le cas où il n'y a pas de tengwa à la bonne position l'ómatehtar est placé sur un porteur de forme courte appelé telco "jambe". Le porteur long, appelé ára "aube", permet de signifier une voyelle longue. Surmonté d'un point, il s’appelle íre "désir", quand il sert pour le son í.

Un autre manière indiquer un voyelle longue est le doublement de l'ómatehtar, principalement pour l'accent et les deux boucles, pas pour les points.[4]

Tengwar porteurs

Porteurs

En quenya, le tehta du "a" (les trois points) peut être omis. Le porteur est alors écrit simplement sans tehta au dessus. Le porteur court prend dans ce cas le nom de anar soleil. Surmonté d'un accent aigu, il s’appelle Elwe, pour le son e. Avec un point, il s’appelle Ingwe, pour le son i.

L'exemple donné ici et l'utilisation des ómatehtar en mode classique, mais une organisation différente existe pour certaines langues ainsi que d'autres ómatehtar.

Tengwar Voyelle classique


Le tehta en forme de point, souvent utilisé pour le i ou e, s'appelle tixe "point". Positionné au dessus du tengwa il prend le nom de amatixe "point au-dessus", et placé en-dessous, il se nomme d’unutixe "point en-dessous". En mode classique, pour signifier l'absence de voyelle après le tengwa, le point placé en-dessous s'appelle pusta ou putta.

Le tehta en forme d'accent aigu employé souvent pour e ou i, s'appelle tecco "trait". Il est parfois utilisé pour marquer comme long un tengwa vocalique. Dans ces cas il est de forme un peu plus longue, et s'appelle andatehta "marque longue " ou andaith en sindarin.

Beleriand voyelles longue

Voyelles longue en mode Beleriand

Dans de nombreux modes, les tengwar sont considérés comme ayant une "voyelle inhérente", un son (généralement a) prononcé après leur valeur consonantique. Dans ces modes, la voyelle n'est pas notée par un tehta. Si en revanche la consonne n'est pas suivie par sa voyelle inhérente, cette absence est noté par un tehta, généralement un point en-dessous.

En résumé, voici ici un exemple des différentes façon d'écrire calma (lampe) en mode classique.

Tengwar quenya calma

calma


Dans de nombreux modes, les voyelles sont des sons à part entière et un tengwa leur est attribuées.

Diphtongue[]

On retrouve des diphtongues dans plusieurs langues de la Terre du Milieu. Selon les modes et les langues écrites, on retrouve deux configurations. Certaines sont écrites par l'ajout d'un tehta sur un tengwa représentant une voyelle, d'autres par la succession de deux tengwar représentant des voyelles.

Quenya diphthongs

Diphtongue mode classique

Beleriand diphthongs

Diphtongue mode Beleriand

Autres tehtar[]

D'autres tehtar sont utilisé pour abréger l'écriture et représente des combinaisons de consonnes souvent retrouvées dans la langue.

Un tehta souvent retrouvé est un tiret suscrit (comme le tilde espagnol) placé sous le tengwa, cela indique une consonne longue ou double. Placé au dessus il indique que la consonne et précédé par la nasale de la même série (comme nt, mp ou nk). Le crochet vers le bas, appelé sa-rince "s-fleuri" ou gammas "crochet" en Noldorin, placé sous l'arc indique un s postposé (ts, ps, ks...).

Les consonnes palatalisées (suivies d’un y consonantique) sont signalées par un double point placés sous le tengwa. Parfois ce tehta est sous la forme de trois points, permettant de mieux le distinguer du i long signalé par deux point au dessus du tengwa. Ces trois points signalent mieux la différence entre les sons í et y.

Dans le Mode de Beleriand, un tehta en forme de "boucle du u" comme un tidle inversé, indique qu’un w suit le tengwa, formant ainsi une consonne labialisée, Ce tehta permet notamment de former les sons au ou aw.

Un dernier tehta, appelé thinnas "brièveté", ayant la forme d'un trait vertical sous l'arc, indique une voyelle brève.

Tehtar consonne

Exemples de tehta

Sens d'écriture[]

Fëanor a conçu les tengwar pour une écriture de gauche à droite et de haut en bas. Les elfes étant ambidextres ils écrivent des deux mains. Pour leur correspondances ou leur usage privé l'écriture se fait de droite à gauche.[8]

Tengwar sens

Ponctuation[]

Dans certains écrits en tengwar Tolkien a utilisé la ponctuation de notre écriture latine, mais une ponctuation propre à l'écriture de Fëanor existe. On la retrouve dans de nombreux textes, et leur utilisation semble au-delà des modes. Le sens de chaque signe est globalement le même dans différents modes, bien que l'on retrouve des variations mineures, qui semble plus provenir "d'écoles d'écriture" locale que des modes linguistiques à proprement parler. On arrive a extraire une correspondance entre les signes latin et ceux de Fëanor, sans pour autant avoir une parfaite adéquation, comme souvent entre deux systèmes linguistiques. Les ponctuations en tengwar sont très majoritairement précédées d'un espace et se trouve à égale distance des tengwar précédent et suivant.

Tengwar Nom Signification
Ponctuation double point
Point double Pause marquée dans un texte. Correspond majoritairement à un point ou un point virgule, parfois à une virgule.
Ponctuation point
Point médian Courte pause, correspond à une virgule. Marque la fin d'un vers dans un poème.
Ponctuation point bas
Point bas Variante du point médian. Courte pause correspond à une virgule.[9]
Ponctuation point triple
Point triple Courte pause précédant une explication, correspond au deux-points.[10]
Ponctuation pont double plus médian
Point double plus médian Pause plus marqué que le point double. Marque un point ou la fin du texte.
Ponctuation quatre points losange
Quatre points en losange Pause longue, ou fin de texte. Dans certaines versions ils remplacent les points triples.[10]
Ponctuation quatre points en carré
Quatre points en carré pause forte, la fin d’un couplet ou du texte.
Ponctuation point double tiret
Point double et tiret Fin du texte
Ponctuation tiret
Tiret Encadrement d'une remarque annexe, correspond à un point-virgule.[11]
Ponctuation tiret double
Tiret double Traits d’union lorsque un mot est divisé sur deux lignes dans certain texte, double-points dans d'autres.
Ponctuation Ligne verticale double
Lignes verticales doubles Parenthèses.[12]
Ponctuation tiret verticaux double
Tirets verticaux doubles Parenthèses entourant un seul mot écrit dans une autre langue ou mode.[13]
Ponctuation &
Esperluette Indique le "&".[13]
Ponctuation exclamation
Point d’exclamation Point d’exclamation. Peut être combiné avec des points indiquant une pause.[14]
Ponctuation interrogation
Point d’interrogation Point d’interrogation. C'est très probablement le sarat représentant ma qui est un élément interrogatif en quenya. Peut être combiné avec des points indiquant une pause.[14]

Modes[]

La classification en Mode des différents échantillons de Tengwar connus écrit par Tolkien, ne se base pas sur les différentes langues transcrites, mais sur les caractéristiques de l’usage des Tengwar. On les classe selon la façon dont sont indiquées les voyelles (ómatehtar ou tengwar), puis selon la témar ou série des tengwar utilisée pour les sons vélaires. Chaque Mode ainsi défini peut avoir des ajouts ou des variations spécifiques à la langue retranscrite.

L'index des textes de J.R.R. Tolkien écrit en Tengwar, le DTS (Daeron Index of Tengwa Specimina) est tenue à jour par le Mellonath Daeron, la guilde linguistique de la Tolkien Society Forodrim. Cet index en anglais est régulièrement mis à jour. Il contient prêt d'une centaine de textes, classé et analysé par eux. Un index DCS, des écrits en cirth des Nains et également tenu part le Mellonath Daeron.[15]

Modes à ómatehtar[]

Dans ces Modes les voyelles sont pour la plupart noté par des ómatehtar.

Mode Classique[]

Dans ce Mode, la série III représente les vélaires. Le degré 4 représente les agglomérats d’occlusives nasales et les voyelles sont marquées sur le tengwa de la consonne précédente.

Tous les textes existant en ce Mode sont en quenya. Cette organisation correspond plus à l'écriture de cette langue à la fin du Troisième Âge, qu'au mode originel, crée par Fëanor qui n'est pas connu.

Le "a" est la voyelle la plus fréquente en quenya. comme vu précédemment, le tehta composé de trois points peut être remplacé par un accent circonflexe plus simple à tracer. Dans certain texte, le a est considéré comme la "voyelle inhérente" et le tetha n'est pas mis. Pour éviter les confusions les tengwar non-suivi d'un a sont noté par un point en-dessous.

Le Mode Classique est trouvé dans les échantillons suivant : DTS 12, DTS 20, DTS 26, DTS 40, DTS 55, DTS 62, DTS 66, DTS 70, DTS 73 et DTS 74[15]

Tengwar Mode Classique

Tengwar Mode Classique

Usage général[]

Dans ce Mode, la série IV représente les vélaires. Les voyelles sont marquées sur le tengwa de la consonne précédente ou suivante selon les langues.

C'est le Mode le plus souvent rencontré, utilisé à l'époque du Seigneur des Anneaux, il permet de retranscrire des texte en quenya ou sindarin, mais également en ouistrain. Il est cependant plus ancien et est utilisé par Sauron pour l'inscription de l'Anneau Unique. On retrouve également des textes en adûnaic du Deuxième Âge. Il a probablement été organisé par Fëanor comme un "alphabet phonétique général", proposant des arrangement spéciaux pour le quenya le noldorin et le telerin.[3]

Même si certains tengwar ont des propriétés vocaliques, d’ordinaire, seules les consonnes sont représentées par des tengwar, les voyelles sont le plus souvent représenté par des tehtar.

Le Mode Usage Général est trouvé dans les échantillons suivant :

  • anglais (DTS 5, DTS 10:1, DTS 11, DTS 36, DTS 37, DTS 39, DTS 47, DTS 56, DTS 58, DTS 62, DTS 68, DTS 70 et DTS 84)
  • sindarin (DTS 43, DTS 44, DTS 49, DTS 58, DTS 67 et DTS 89)
  • quenya (DTS 38, DTS 42, DTS 46, DTS 49, DTS 50, DTS 51, DTS 54:2, DTS 56, DTS 59, DTS 64, DTS 67, DTS 72 et DTS 81)
  • vieil anglais (DTS 50 et DTS 51)
  • adûnaïque (DTS 51)

parler noir (DTS 7)

  • westron (DTS 52)
  • latin (DTS 41)[15]

La figure suivante reprend les caractéristiques de l'Usage Général.

Mode usage général

Mode Usage Général

Noir Parler[]

Pour le Noir Parler l'utilisation de l'Usage Général est résumé dans la figure suivante.

Mode noir parler

Usage en Noir Parler

Anglais[]

Pour la transcription de l'anglais en Usage Général, il existe deux méthodes distinctes. La première consiste à transcrire l’orthographe utilisée avec l’alphabet latin, elle est appelée "orthographique". La seconde reproduit les sons de la langue parlée, chaque tengwa représentant un phonème anglais, elle est appelée "phonémique". Tolkien explique qu'il n'existe aucun Mode pour l'anglais, mais qu'il a pu construire à partir des Lettres de Fëanor un Mode pour l'anglais, phonétiquement acceptable comme aurait put faire un homme du Gondor.[4]

En mode orthographique, généralement le tehta de la voyelle est posé sur la consonne la suivant, seul dans le DTS 68 il est placé sur le tengwa la précédant. En mode phonémique les deux variantes se retrouve sans régle apparente.

Mode anglais orthographique

Mode anglais orthographique

Mode anglais phonémique

Mode anglais phonémique

Modes entiers[]

Dans ces Modes, les voyelles sont principalement représentées par des tengwar.

Quanta Sarmë[]

C'est le Mode principalement utilisé par les Lambengolmor développé par Fëanor, qui considérait les voyelles comme des sons à part entière et non comme de simple coloration des consonnes.[2] ‏‎

Le Quanta Sarmë est possiblement trouvé dans les échantillons suivant, sans que nous puissions en être certain :

Mode de Beleriand[]

Dans ce Mode, la série III représente les vélaires. Les échantillons existant sont en sindarin (DTS 8, DTS 21, DTS 29, DTS 30, DTS 31 et DTS 58).[15] Ce Mode a probablement été créé au Beleriand pendant le Premier Âge. Les Noldor ont adapté les Tengwar pour pouvoir écrire le sindarin.

Mode Beleriand

Mode Beleriand

Convention tardive ou westronne (variété nordique)[]

Dans ce Mode, la série IV représente les vélaires.

Ce Mode est répendu dans le nord de la Terre du Milieu aussi bien dans la Comté qu'en Erebor. Il existe sous trois formes différentes. Une version orthographique qui reproduit l'écriture en alphabet latin et qui est considéré comme l'écriture "correcte" de l'ouistrain. On la retrouve dans le Livre de Mazarbul sous la plume du nain Ori (DTS 13 et DTS 14) et dans la Lettre du Roi Elessar à Sam Gamgie (DTS 45, DTS 48 et DTS 49). Il est paradoxal qu'un scribe du Gondor utilise se style nordique, mais il est fort possible qu'il ai volontairement utilisé ce style plus familier pour son destinataire Hobbit. La Lettre comprend également des passages et des noms en sindarin et en quenya, ou les Tengwar sont utilisés dans une version elfique de ce Mode.[16][17] La troisième version est de style phonémique et diffère surtout par la transcripton des voyelles. On la retrouve dans le message laissé par Thorin à Bilbon (DTS 71), mais aussi sur une ancienne jarre du royaume d'Erebor (DTS 1). La convention tardive est donc fréquement utilisée, avec ou sans variantes, par les nains de la lignée de Durin.[18][19]

On ne connait pas les autres varités de la convention tardive. Cette version nordique semble très répendue dans la Terre du Milieu. Il est possible que les petites différences entre le style d'Ori et celui de la Lettre du Roi, montre une variété méridionale de ce mode. L'autre possibilité et que l’Usage Général, bien que nettement différent en de nombreux points, soit considéré comme une variété méridionale de la convention tardive.

Le Mode convention tardive est trouvé dans les échantillons suivant :

  • anglais (DTS 1, DTS 10:2, DTS 13, DTS 14, DTS 22, DTS 45, DTS 48, DTS 49:1, DTS 53, DTS 54:1, DTS 71, DTS 85, DTS 86, DTS 87 et DTS 88)
  • sindarin (DTS 45 et DTS 48)
  • quenya (DTS 45 et DTS 48)
Convention tardive orthographique

Version orthographique
(en fond gris les tengwar différent dans la Lettre du roi)

Convention tardive phonémique

Version phonémique

Convention tardive elfique

version elfique

Mode conventionnel

Tehtar et abréviations

L'alphabet qenya[]

Dans ce Mode, la série IV représente les sons vélaires. Le tengwar secondaire osse est utilisé pour le e. Le tengwa primaire vala sans telco (il ressemble à un 2) montre le son w. Ce mode est utilisé par Tolkien avant la publication du Seigneur des Anneaux et pourrait ne pas apparaître dans les Jours Anciens de la Terre du Milieu.

Le Mode alphabet qenya est trouvé dans les échantillons suivant :

  • anglais (DTS 16, DTS 17, DTS 18, DTS 23, DTS 24 et DTS 25)
  • vieux norrois (DTS 15)

Étymologie[]

Leur nom est un néologisme inventé par Fëanor pour qualifier la représentation écrite d'un tengwë « signe » parlé, autrement dit d'un son, un tengwa (des tengwar) une lettre gravée ou écrite. Le premier système d'écriture de Fëanor utilisé au quotidien utilisait des signes consonantique et le nom Tengwar devient vite un synonyme de consonne. En sindarin il est traduit par Têw (pl. tîw).[20]

Anciennes versions du légendaire[]

Dans les contes perdus des années 1920, l'invention des alphabets est due à Aulë et fut repris et amélioré par les Noldor.[21] Cette notion est encore présente dans les premières versions de l'Ainulindalë.[22] La création des écritures par Rúmil et Fëanor apparait dans les Annales d'Aman datant de la fin des années 1950 et dans le Quenta Silmarillion tardif de la même période.[1][23]

Anecdotes[]

Les noms des Tengwar en ouistrain figurent sur un document nommé Numenian mode chart rapportée par Jim Allan et R. Stencel (DTS 52). On notera que certaines " valeurs sonores " de ces noms sont différentes de celles employées dans le Mode variété nordique. Ces noms semblent donc correspondre à un Mode ouistrain tel qu’utilisé dans le Gondor.[15]

Numenian mode chart

Noms ouistrain des Tengwar


Les Tengwar sont conçus pour pouvoir s'adapter a toutes les langues, mais malheureusement Tolkien n'a jamais écrit de texte en français avec ses caractères. On trouve sur internet des essais pour adapter l'écriture de Fëanor à notre phonétique, comme les propositions de Simon Rousseau ou de Rade Mathis.

Affiliation[]


Notes & Références[]

  1. 1,0 et 1,1 Morgoth's Ring, Part II : "The Annals of Aman"
  2. 2,0 2,1 et 2,2 The War of the Jewels, Part IV : "Quendi and Eldar"
  3. 3,0 et 3,1 The Treason of Isengard : "Appendix on Runes"
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 et 4,5 Le Retour du Roi, Appendice E : "II - L'écriture"
  5. Vinyar Tengwar n° 39
  6. Vinyar Tengwar n° 45
  7. 7,0 7,1 et 7,2 Edouard Kloczko, Correspondance avec Christopher Tolkien
  8. 8,0 8,1 8,2 8,3 et 8,4 Vinyar Tengwar n° 47
  9. Retrouvé dans l'inscription de l'Anneau ou la Lettre du Roi.
  10. 10,0 et 10,1 Retrouvé uniquement dans la Lettre du Roi.
  11. Retrouvé dans le contrat de Bilbon.
  12. Retrouvé dans la lettre du Roi et le contrat de Bilbon.
  13. 13,0 et 13,1 Retrouvé dans le manuscrit d’Edwin Lowdham.
  14. 14,0 et 14,1 Retrouvé dans Namárie.
  15. 15,0 15,1 15,2 15,3 15,4 et 15,5 The Mellonath Daeron Index of Tengwa Specimina (DTS)
  16. Sauron Defeated, Part One, XI The Epilogue
  17. Vinyar Tengwar n° 29
  18. The History of The Hobbit , Part II : "Return to Bag-End"
  19. J.R.R. Tolkien : Artiste & Illustrateur : "Illustration 133"
  20. The War of the Jewels, Part IV : "Quendi and Eldar"
  21. Le Livre des contes perdus, Chapitre II : "La Musique des Ainur"
  22. La Route perdue, Partie II, chapitre IV : "Ainulindalë"
  23. Morgoth's Ring, Part III, Première phase : "6 - Of the Silmarils and the darkening of Valinor"

Voir aussi[]

Advertisement