Taniquetil

Le Taniquetil, la Montagne Blanche ou Montagne Sainte, est le principal sommet des Pelóri, et le plus haut sommet d'Arda.

Géographie[]

Valinor map — *Taniquetil dans les Pelóri*

Au sommet du Taniquetil se dresse Ilmarin, le palais de Manwë, roi des Valar, et de Varda, son épouse.^[1] Depuis son trône, Manwë peut regarder très loin aussi bien en direction de l'ouest qu'en direction de l'est. Les Grands Aigles, servants de Manwë, s'y rendent pour informer leur maître des événements en Arda. Cependant, certaines choses demeurent cachées par Morgoth. À Ilmarin se tient Manwë pour prendre conseil auprès d'Ilúvatar.

Histoire[]

Au sommet du Taniquetil, Varda créa de nouvelles étoiles, et rassembla les anciennes constellations, pour permettre aux Premiers-nés, les Elfes, de ne pas s'éveiller dans les ténèbres.

Étymologie[]

Taniquetil (ou Taníquetil) est du quenya (prononcé [taˈnikʷetil]) et signifie "Haut pic de neige" ou "Haut pic blanc".^[1] Le nom peut être analysé comme ta- (cf. tára) = "haut" + nique = "blanc" + til = "point".^[2]

La montagne s'appele aussi Amon Uilos, la Montagne Blanche, la Montagne de Manwë,^[1] Arfanyarassë ou Arfanyaras (quenya) = "Haut pic blanc brillant",^[3] Taniquetilde Tára,^[source ?] et Elerrína.

Le Taniquetil est aussi appelé Oiolossë ou Oiolosse (quenya), et signifie "Toujours blanc comme neige",^[1] "Toujours blanc/neigeux", ou "Neige éternelle".^[4] Le nom semble consister en oio = "jamais" (cf. racine oy-)^[4] + losse = "neige".^[1]

Dans les traductions en vieil anglais d'Eriol, Oiolossë est appelé Sinsnáw ou Sinsnǽwen = "Ever-snow".^[5] Dans la Chanson d'Eärendil, elle est nommée Colline d'Ilmarin.^[6] En valarin, on l'appelait Dāhan-igwiš-telgūn, ou moins correctement Dahanigwistilgūn.^[3]

Anecdotes[]

Selon Les Annales d'Aman, le Taniquetil fut élevé 3.450 années valian (ou 33.000 années solaires) après l'arrivée des Valar dans Eä.^[source ?]

Carte interactive[]

Affiliation[]

Reliefs

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Références[]

↑ ^1,0 ^1,1 ^1,2 ^1,3 et ^1,4 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Index des noms"
↑ J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Appendice : Éléments dans les noms quenya et sindarin"
↑ ^3,0 et ^3,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, La Guerre des joyaux, "Quatrième partie. Quendi et Eldar : Notes de l'auteur sur le quendi et l'eldar", pp. 403, 416.
↑ ^4,0 et ^4,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, La Route perdue et autres écrits, Troisième partie : "Les étymologies", p. 379.
↑ J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, La Formation de la Terre du Milieu, "III. Le Quenta: Appendice 1 : Fragments d'une traduction du quenta noldorinwa en vieil anglais, fait par Ælfwine ou Eriol ; avec équivalent vieil anglais des noms elfiques"
↑ J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Vol. 1 : La Communauté de l'Anneau, "De nombreuses réunions"

[:0-1] 1,0 ^1,1 ^1,2 ^1,3 et ^1,4 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Index des noms"

[2] J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Appendice : Éléments dans les noms quenya et sindarin"

[:2-3] 3,0 et ^3,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, La Guerre des joyaux, "Quatrième partie. Quendi et Eldar : Notes de l'auteur sur le quendi et l'eldar", pp. 403, 416.

[:1-4] 4,0 et ^4,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, La Route perdue et autres écrits, Troisième partie : "Les étymologies", p. 379.

[5] J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, La Formation de la Terre du Milieu, "III. Le Quenta: Appendice 1 : Fragments d'une traduction du quenta noldorinwa en vieil anglais, fait par Ælfwine ou Eriol ; avec équivalent vieil anglais des noms elfiques"

[6] J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Vol. 1 : La Communauté de l'Anneau, "De nombreuses réunions"

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Wiki Le Seigneur des Anneaux