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- — Le Seigneur des Anneaux, Les Deux Tours, Livre III, Chapitre 11, Le Palantír
- Pippin ne dit plus rien. Il resta immobile, mais le sommeil le fuyait, et l'assoupissement n'était aucunement facilité par le son de la douce respiration de Merry, qui s'était endormi en quelques minutes après avoir dit bonsoir. La pensée du globe sombre s'imposait encore davantage dans le silence environnant. Pippin en sentait de nouveau le poids dans ses mains, et il revoyait les mystérieuses profondeurs rouges dans lesquelles il avait un moment plongé le regard. Il se tourna et se retourna, s'efforçant de penser à autre chose.
- — Le Seigneur des Anneaux, Les Deux Tours, Livre III, Chapitre 11, Le Palantír
Le Palantír est le 11ème chapitre du livre III du roman Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours, écrit par J. R. R. Tolkien.
Intrigue[]
A l'insu de Gandalf, Pippin regarde dans la Pierre. Il échappe de justesse à l'emprise de Sauron. Gandalf décide de partir précipitamment avec Pippin pour Minas Tirith.
Résumé[]

Palantír d'Orthanc
En fin de journée, Gandalf et ses compagnons quittent l'Isengard avec la compagnie du roi Théoden. A la nuit tombée, ils s'arrêtent au pied de Dol Baran, contrefort Ouest de la Vallée du Magicien. Alors que tout le monde s'est endormi, Pippin, hanté par le souvenir de la Pierre qu'il a ramassé à Orthanc, décide d'aller y jeter un coup d'oeil. Tenant la Pierre dans ses mains, le hobbit se retrouve ensorcelé par quelqu'un qui lui parle depuis la Pierre. Il en échappe par miracle en lâchant le globe.
Ausculté par Gandalf, Pippin s'en sort finalement indemne. Il s'avère que son geste, par chance, évite à Gandalf de commettre une grave erreur en regardant lui-même dans le Pierre. Car, en effet, il s'agit du Palantír d'Orthanc, qui permettait à Saroumane de communiquer avec Sauron, et à travers lequel le magicien a été corrompu. Connaissant le danger que représente cet objet pour lui, Gandalf le remet à Aragorn.
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- — Gandalf remettant la Pierre à Aragorn.
- Gandalf regarda Aragorn, puis, à la surprise de tous, il souleva la Pierre couverte et s'inclina en la présentant. "Recevez-la, Seigneur ! Dit-il. En gage d'autres choses qui seront rendues. Mais si je puis vous donner un conseil pour l'usage de ce qui vous appartient, ne vous en servez pas... encore ! Faites attention !"
Alors que Gandalf s'apprête à partir précipitamment avec Pippin, une forme aîlée passe dans le ciel en direction du Nord. Il s'agit d'un Nazgûl se rendant en Isengard. Incitant ses compagnons à ne pas attendre pour partir, Gandalf et Pippin montés sur Gripoil partent au galop, avec pour destination la cité de Minas Tirith.
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- — Gandalf, exhortant Gripoil à les porter aussi vite que possible vers Minas Tirith
- En avant, maintenant, Gripoil ! Cours, Grandcoeur, cours comme tu n'as jamais couru ! Nous sommes arrivés aux terres où tu es né, et tu connais chaque pierre. Cours ! L'espoir est en la rapidité !
Avant de s'assoupir, bercé par le balancement du cheval, Pippin interroge Gandalf sur la Pierre. Le magicien lui raconte qu'elle fait partie d'un ensemble de Sept Pierres, utilisées jadis par les Rois d'Arnor et les Rois de Gondor pour communiquer entre eux. Certaines ont été perdues alors qu'autres sont tombées dans de mauvaises mains, dont une dans celles de Sauron.
Anecdotes[]
- Gandalf remet la Pierre à Aragorn, car il en est le propriétaire légitime, en tant qu'héritier des Rois d'Arnor et de Gondor.
Apparitions[]
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Personnages
Personnages principaux
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Autres personnages
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Divers
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Hiérarchie[]
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