Les Istari ou Magiciens sont un groupe d'individus vivant sur la Terre du Milieu et formant l'Ordre des Magiciens. Ce sont des Maiar, divinités mineures au service des Valar, ayant pris une forme physique humanoïde en Terre du Milieu sur ordre de leurs maîtres. Immortels, disposant de capacités magiques et alliés des Elfes et des Hommes, le plus connu des Istari est Gandalf le Gris, quoique le plus important soit Saroumane le Blanc. Il est le chef des Istari, et est réputé pour sa grande sagesse.
Tout ce qu'il faut savoir sur les Magiciens[]
Apparence[]
Les mages ont tous une apparence physique semblable : au départ, ils sont des esprits majestueux qui ne prennent pas de forme spéciale. En effet, quand ils se rendent en Terre du Milieu selon l'ordre des Valar, ils prennent l'apparence de vieillards marchant à l'aide d'un bâton. Ils ont de longs cheveux et une longue barbe.
Ils ont chacun un bâton serti d'une sorte de pierre où semble se concentrer leur pouvoir.
Aptitudes[]
Les aptitudes des Magiciens ne sont pas exactement connues parce que leur teneur semble dépendre de chaque individu. Si les pouvoirs majeurs de Gandalf semblent liés au feu et à la lumière, ceux de Radagast semblent plus liés à la terre, aux animaux ou à la nature. Saroumane, quant à lui, pratique des magies se rapportant aux humains, comme le charme de persuasion, entre autres. Les pouvoirs des mages bleus ne sont pas connus et il serait assurément une erreur d'affirmer qu'ils sont reliés à l'air et à l'eau en raison de leur couleur.
Un magicien est une personne pratiquant la magie. Par extension, on utilise également ce terme pour désigner un prestidigitateur (ou illusionniste), c'est-à-dire une personne usant d'artifices pour donner l'illusion d'actes de magie, et faisant généralement commerce de ses talents par l'organisation de spectacles. Tous les magiciens ont un bâton qui les aide à exercer leurs pouvoirs.
Histoire[]
Arrivée en Terre du Milieu et origines[]
Les Hommes qu'ils fréquentèrent les prirent au début pour des Hommes comme eux, mais qui avaient acquis, lors de patientes et secrètes études, tout l'art et le savoir. Ils survinrent en Terre du Milieu en l'année 1000 du Troisième Âge, mais longtemps, ils allèrent vêtus comme le commun des mortels, et on voyait seulement en eux de robustes vieillards, qui avaient le goût des voyages et de l'errance, se familiarisant avec la Terre du Milieu et tous ceux qui y vivaient sans rien révéler de leurs pouvoirs ou de leurs desseins. À cette époque, les Hommes ne les entrevoyaient que rarement, et ne leur prêtaient guère attention. Mais lorsque resurgit l'ombre de Sauron et qu'elle gagna de toutes parts, ils se firent plus actifs, et s'efforcèrent sans cesse de contrer la croissance de l'Ombre, et d'inciter les Elfes et les Hommes à s'éveiller au péril. C'est alors qu'un peu partout parmi les Hommes, se répandit la rumeur de leurs allées et venues, et de leurs interventions en maintes affaires ; et les Hommes remarquèrent qu'ils ne mourraient point, mais demeuraient tels qu'en eux-mêmes ils étaient apparus ; alors que la mort prenait les pères et les fils des Hommes. Et voici que les Hommes se mirent à les craindre, et pourtant ils les aimaient, les tenant de même race que les Elfes (avec lesquels souvent, en effet, ils se concertaient).
Et cependant ils étaient autres. Car ils venaient de l'Extrême-Occident, au-delà des Mers ; bien que cela ne fût su, et de longue date, que du seul Círdan, Gardien du Troisième Anneau et Maître des Havres Gris, qui les avait vu prendre pied sur le rivage des pays de l'Ouest. Des Émissaires des Valar, voilà ce qu'ils étaient, mandés par les Seigneurs d'Occident, dans leur haute sollicitude pour les destinées de la Terre du Milieu, qui, lorsque l'Ombre de Sauron se ranima, eurent recours à ce moyen pour lui résister. Car avec le consentement d'Eru, ils envoyèrent en Terre du Milieu des membres de leur propre Grand Ordre, ayant revêtu corps d'Homme véritable (et non point seulement l'apparence), et sujet aux peurs, aux douleurs et aux fatigues de la terre, capables de souffrir la faim et la soif, et même la mort ; mais telle était leur force d'âme, qu'ils ne moururent point, et subirent seulement les atteintes de l'âge, avivées par les peines et les soucis de leurs longues années de labeur. Et tout cela, les Valar se résolurent, souhaitant réparer leurs erreurs d'antan, et plus particulièrement d'avoir voulu protéger et isoler les Eldar en leur autorisant à manifester aux yeux du monde leur propre puissance et leur gloire. Aussi bien, il fut fait interdiction à leurs émissaires actuels de se révéler en majesté, ou de chercher à influer sur les volontés des Hommes et des Elfes par ostentation de pouvoir, tout au contraire, ils devaient venir parmi les hommes sous des dehors de faiblesse et d'humilité, avec mission de conseiller et de persuader les Hommes et les Elfes de faire le bien, et de chercher à unir dans l'amour et la mutuelle compréhension, tous ceux que Sauron, s'il surgissait de nouveau, s'efforcerait de dominer et de corrompre.
Membres[]
De cet Ordre, on ignore le nombre ; mais ils étaient cinq de leurs chefs qui vinrent au Nord de la Terre du Milieu, où l'espoir était le plus vivace (car là vivaient les Eldar et le reste des Dúnedain). Le premier qui arriva avait grande allure et noble maintien, les cheveux de jais et la voix très suave, et tous, ils le tinrent, même les Eldar, comme le premier de son Ordre. Il en vint d'autres : deux vêtus de bleu outremer, et un qui portait un habit couleur de terre ; et le dernier vint, qui parut le moins considérable de tous, plus petit que les autres et plus âgé d'aspect, et il avait les cheveux gris et la vêture grise, et il s'appuyait sur un bâton. Mais dès leur première rencontre aux Havres Gris, Círdan devina en lui une sagacité extrême et une force d'âme peu commune ; et il l'accueillit avec révérence, et lui remit le Troisième Anneau, Narya le Rouge.
Gandalf le Gris[]
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Comme cité plus haut, Círdan donna Narya à Gandalf à son arrivée en Terre du Milieu voyant en lui une sagesse rare :
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- Car, dit-il, il va t'échoir de grands travaux et de grands périls, et pour que ta tâche ne s'avère point trop ardue et exténuante, prends donc cet anneau qui te procurera assistance et réconfort. J'en reçus seulement la garde, à charge de le tenir caché ; et il n'a pas son usage ici, sur les rives du Pays d'Ouest ; mais je considère que le jour est proche où il lui faut se trouver en de plus nobles mains que les miennes, et des mains qui pourront l'utiliser pour enflammer le courage au cœur des Hommes."
Et le Gris Messager prit l'Anneau, et jamais n'en souffla mot à personne. Cependant le Blanc, Saroumane (habile à percer à jour les secrets d'autrui), quelque temps après s'en avisa et le jalousa, et ce fut la source de sa rancune avec le Gris, laquelle devait se révéler par la suite. Mithrandir, nommé ainsi par les Elfes, le dernier venu en Terre du Milieu des Istari, le Gris Pèlerin, car il était toujours par monts et par vaux, et n'amassa point de richesse, ni ne rassembla de gens à sa suite, mais ne cessait de parcourir le pays de l'Ouest, du Gondor à l'Angmar, et du Lindon à la Lórien, secourable à tous en temps de besoin. Il avait l'esprit chaleureux et curieux de toutes choses (et son Anneau avivait en lui ces dispositions) ; car il était l'ennemi de Sauron, opposant au feu qui dévore et désole, le feu qui soulage la détresse et attise l'espoir défaillant. Mais sa joie, comme ses soudains emportements, restaient voilés dans la grisaille de sa vêture gris cendre, de sorte que seuls ceux qui le connaissaient bien, entrevoyaient la flamme qui l'habitait.
Saroumane le Blanc[]
- Pour en savoir plus, veuillez consulter l'article détaillé : Saroumane
Or parmi les Elfes, le Blanc Messager fut connu plus tard sous le nom de Curunir, le Maître des Stratagèmes ; et dans le parler des Hommes du Nord, sous le nom de Saroumane ; mais cela, seulement au retour de ses nombreux voyages, lorsqu'il revint au royaume du Gondor pour y faire sa demeure.
Radagast le Brun[]
- Pour en savoir plus, veuillez consulter l'article détaillé : Radagast
Au demeurant, de tous les Istari, un seul resta fidèle, et ce fut le dernier venu. Car Radagast, le quatrième arrivé, se prit d'amour pour toutes les bêtes et les oiseaux qui foisonnaient en Terre du Milieu, et il renonça à la compagnie des Elfes et des Hommes, passant ses jours parmi les créatures sauvages. D'où lui vint son nom.
Les Mages Bleus[]
- Pour en savoir plus, veuillez consulter l'article détaillé : Ithryn Luin
Des deux Mages Bleus, on ne sait pas grand-chose dans l'Ouest, en dehors de leurs noms : Alatar et Pallando, ou Ithryn Luin, les "Mages Bleus" ; car ils se rendirent à l'Est en compagnie de Saroumane, mais jamais ne revinrent ; et à ce jour, on ignore s'ils réussirent dans l'Est à y accomplir la mission qui leur avait été confiée, ou bien s'ils échouèrent et trouvèrent la mort, ou encore, comme le pensèrent certains, s'ils succombèrent aux machinations de Sauron, et furent par lui réduits en servitude. Et ces éventualités sont toutes plausibles ; car aussi étrange que cela puisse paraître, les Istari, ayant revêtu le corps d'hommes, pouvaient tout comme les Hommes et les Elfes de la Terre du Milieu faillir dans leurs grands desseins ; et recherchant le pouvoir de faire le bien, le perdre de vue, et faire le mal.
Apparitions[]
Série[]
Dans la série Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, L'Étranger et le Mage Noir sont deux Istari. Ils rencontrent à deux époques différentes, Tom Bombadil qui les aide à maitriser leurs pouvoirs. Le Mage Noir devient un être mauvais et l'étranger est arrivé en Terre du Milieu pour le combattre lui ainsi que Sauron.[1] Ayant finis par trouver son Bâton de Magicien, L'étranger découvre qu'il sera connu sous le nom de Gandalf.[2]
Affiliation[]
Istari (Magiciens)
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Références[]
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