Wiki Le Seigneur des Anneaux

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L'Hobbittique est un dialecte de l’Ouistrain parlé par les Hobbits de la Comté et du Pays de Bree.

Histoire[]

Les Hobbits n’ont pas gardé la mémoire de leur lointain passé et de leur langue ancestrale. On ne sait rien d’eux d’avant leur installation dans le Val d’Anduin.[1] Ils ont pour habitude de prendre la langue des Hommes à côté desquels ils vivent, et leur langue évolue au fil des migrations.[2]

Val d’Anduin[]

Les Hobbits s’installent au début du Troisième Âge le long de l’Anduin au environs des Champs aux Iris. Ils adoptent alors la langues des Hommes du Nord et des Éothéod qui vivent à proximité.

Le hobbitique conserve quelques traces de cette époque, comme le nom de kuduk (hobbit) dérivé de kûd-dûkan (holbytla) “habitant d’un trou” comme les appelle Théoden.[3] Des mots comme kast (mathom) ou Trân (smial), des prénoms comme Nahald (Déagol) ou Trahald (Sméagol) ainsi que les noms des jours de la semaine ou des mois du Calendrier de la Comté sont issues des Langues du Nord. Pour marquer cette ascendance linguistique, Tolkien s'inspire du vieil anglais.[4][2]

Pays de Dun[]

Les Forts émigrent vers le Pays de Dun en 1150 T.A.. Leur langue va y être influencé par le Dunlandais. On retrouve cette influence dans les noms aux sonorités étranges des habitants du Pays-de-Bouc et du Maresque à forte ascendance Forts, mais aussi dans les nom du Pays de Bree. On peut citer Bree (colline) Chet (bois) ou Kalimac (Meriadoc) et son diminutif Kali (Merry). Les prénoms originaux de la Famille Brandebouc (Madoc, Saradoc, Gorbadoc...) traduisent aussi cette influence. Pour marquer cette ascendance linguistique, Tolkien s'inspire du celtique.[2]

La majorité des Forts va ensuite émigrer vers la Comté mais une partie retourne s'installer dans le Val d'Anduin. Avant ou après ces nouvelles migrations les Forts se mettent à parler en oustrain. On constate que Gollum, qui descend de la branche retournée vivre au Rhovanion parle la même langue que Bilbon.[5]

Le Nord de l'Eriador[]

Les Pâles et les Pieds velus émigrent vers la région du Mont Venteux. Ils vont adopter l'oustrain en usage dans la région. Il partent ensuite vers le Pays de Bree puis s'installent dans la Comté ou ils sont rejoints par les Forts. Ils découvrent l'écriture des Tengwar au contact des Dúnedain, même si la majorité des hobbits ne l'utilisent pas. Ils développent leur propre dialecte ouistrain, le hobbitique, marqué par une certaine "rusticité familière" et l'influence de leur passé.[2][1]

Noms et Prénoms[]

Une des particularité des Hobbits en Terre du Milieu est l'usage des noms de familles, qui leur vient peut-être de leur passion de la généalogie ou qui ressort d'un aspect purement pratique, comme ce fut le cas en Europe.

Si une partie des noms de familles ont un sens simple en hobbitique comme Hlothran (Chaumine) dérivé hlothram(a) (habitant d’une chaumière), d'autres comme Tûk (touque) ou Bophîn (Bophin) ont une origine inconnue. On retrouve la même choses dans les prénoms. Banazîr (Samsagace) signifie : "demi-sage, simple d’esprit". Maura (Frodon) est très probablement d'origine des Langues du Nord. Les prénoms de la famille Brandebouc ont une origine Dunlandaise. Dans les vieilles familles d’origine Pâle, comme les Touque et les Bolger, on retrouve des prénoms plus nobles, à la signification perdue, tirés des légendes du passé des Hommes aussi bien que des Hobbits, mais rarement d’origine elfique.[2]

Calendrier[]

Les hobbits ont adopté le calendrier des rois mais ont conservés des noms de jours et de mois qui leur sont propre et qui ont pour origine la Langue du Nord.

Le nom des jours de la semaine a évolué dans le temps comme l'atteste les formes archaïque retrouvé dans le Peaujaune rédigé au alentour de 500 C.C..[4]

En Français Samedi Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi
Chez les Hobbits
Forme archaïque (vers 500 C.C.)[6] Sterrendei Sunnendei Monendei Trewesdei Hevenesdei Meresdei Hihdei
À la fin du T.A. Steldi Soldi Lundi Arbredi Cieldi Maridi Hautdi


Concernant les mois on observe des variations entre La Comté, le Quartier Est et Bree.[4]

Dans la Comté Dans le Quartier Est À Bree
Premier jour de l'année 2 Yule 2 Yule 2 Yule
Mois de 30 jours Après-Yule Frery Frery
Mois de 30 jours Solmath[7] Solmath[7] Solmath[7]
Mois de 30 jours Rethe Rethe Rethe
Mois de 30 jours Astron Chithing Chithing
Mois de 30 jours Thrimidge[8] Thrimidge[8] Thrimidge[8]
Mois de 30 jours Avant-Lithe Avant-Lithe Lithe
jour(s) du Mitan 1er Lithe 1er Lithe Les Jours d’Été
jour(s) du Mitan Jour de la Mi-Année Jour de la Mi-Année Les Jours d’Été
jour(s) du Mitan 2 Lithe 2 Lithe Les Jours d’Été
Mois de 30 jours Après-Lithe Après-Lithe Mede
Mois de 30 jours Wedmath Wedmath Wedmath
Mois de 30 jours Halimath Halimath Harvestmath
Mois de 30 jours Winterfilth Winterfilth Wintring
Mois de 30 jours Blotmath Blotmath Blooting
Mois de 30 jours Avant-Yule Yulemath Yulemath
Dernier jour de l'année 1er Yule 1er Yule 1er Yule

Grammaire[]

En hobbitique, contrairement à l’ouistrain " archaïque " utilisé au Gondor et au Rohan, seule la forme familière, le tutoiement, est employée. Le vouvoiement est parfois employé dans le Quartier Ouest en signe d'affection. On peu citer Peregrin Touque qui tutoie Denethor, ce qui amuse le vieux seigneur et horrifie ses serviteurs.

Le -a est une terminaison masculine et le -o et -e sont féminines. Le -in, est la terminaison plurielle.[2]

Lexique[]

La plupart des noms en ouistrain donné par Tolkien sont d’origine Hobbit, ce lexique contient des mots en ouistrain et hobbitique sans pouvoir les différencier.[2]

  • Adûni : "ouistrain"
  • ba-, ban(a) : "demi"
  • balc : "horrible"
  • ban : "Sam"
  • banakil : " semi-homme"
  • Banazîr : "à moitié sage, simplet" (samsagace)
  • bara- : "rapide"
  • barabatta : "Prompt-parleur"
  • -bas : "lieu d’habitation ou endroit fortifié"
  • Batti Zilbirâpha : "Prosper Poiredebeurré"
  • Bilba : "Bilbon"
  • Bophîn : "Bophin"
  • Bolgra : "Bolger"
  • bolg- : "bosse, protubérance"
  • Bralda-hîm : "bière capiteuse", surnon du Baranduin
  • branda- : "frontière, marche"
  • Branda-nîn : "Eau frontalière"
  • Brandagamba : "Brandebouc"
  • Bunga : "Bungon"
  • castar : une pièce d’un certain type, dont le tharni était le quart
  • gad- : "rester "
  • galap, galab- : "jeu"
  • galbas : "Gammidge"
  • Galbasi : "Gammidgy"
  • Galpsi : "Gamegie"
  • gamba : "bouc"
  • gul : "vallée"
  • hamanullas : "petite fleur bleue", Lobelia
  • hîm(a) : "ale, bière"
  • hloth(o) : "chaumière"
  • Hlothram : "Cotman"
  • hlothram(a) : "habitant d’une chaumière"
  • Hlothran : "Chaumine"
  • kali : "enjoué, joyeux", Merry
  • Kalimac : "Meriadoc"
  • karnin : "fendu"
  • Karningul : "Vallée de la Combe Fendue"
  • kast : "mathom"
  • kuduk : "hobbit"
  • laban : "sac"
  • Laban-neg : "Cul-de-Sac"
  • Labingi : "Sacquet"
  • luthur, luthran : "duvet, peluche"
  • Maura : "Frodon"
  • narag, pl. nargian : "nain"
  • nas : "peuple, gens"
  • neg : "fin"
  • nîn : "eau"
  • Ogmandab : "Gorhendad"
  • orka : "orque"
  • phur- : "creuser, excaver"
  • phûru : "excavation"
  • Phurunargian : "Creusée des Nains "
  • pûta : "sonneur, souffleur"
  • rân : "un village, un petit groupe d’habitations au flanc d’une colline"
  • ran(u) : "demeure, village"
  • Ranugad : "Hamfast, Casanier"
  • ras- : "cor"
  • Raspûta : "Sonnecor"
  • raza : "étranger"
  • razan adj. : " étranger"
  • Razanur Tûk : "Peregrin Touque"
  • razar : "petite pomme rouge", "Pippin"
  • ribadyan : "personne célébrant son anniversaire"
  • Sôval Phârë : "parler commun"
  • sûza : "zone d’occupation ; division d’un royaume", "Comté"
  • Sûzat : "la Comté"
  • tapuc : "lapin"
  • tarkil : "personne d’ascendance númenórienne"
  • tharantîn : "quartier, quart"
  • tharni : "quartier"
  • tomakka : "Tolman"
  • trah- : lié au fait de ramper dans un trou
  • trân : "smial "
  • tud : "surveiller, garder"
  • tudnas/tunnas : "garde"
  • Tûk /Tûc : "Touque"
  • tûca : "audacieux”, selon la traditio de la famille Touque
  • tung : "Forts"
  • zara- : "vieux"
  • zâra-tôbi : "Vieux Tobby"
  • Zaragamba : "Vieilbouc"
  • zîr(a) : "sage"
  • zilib, zilbi- : "beurre"

Traduction[]

Les récits de Tolkien sont tirés du Livre rouge de la Marche de l'Ouest qui est écrit en ouistrian/hobbitique. Tolkien a traduit en anglais tout les noms propres issu du parler commun pour la facilité du lecteur. Il en résulte une perte des subtilités des variations entre le parler des différents peuples rencontrés dans le Le Hobbit ou Le Seigneur des Anneaux.

Dans la réalité Tolkien à d’abord inventé les noms tel qu’ils apparaissent dans ses Livres puis créé la version en hobbitique lors de la rédaction des Appendices.[9][2]

Dialectes[]

Le hobbitique n'est pas une langue complétement homogène et on observe des petites variations selon les régions de la Comté et du Pays de Bree, et selon l'ascendance principale des clans Forts, Pâles ou Pieds velus des différentes localités.[4][2][9]

Affiliation[]


Notes & Références[]

  1. 1,0 et 1,1 La Communauté de l'Anneau : "Prologue"
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 et 2,8 Le Retour du Roi : "Appendice F"
  3. Les Deux Tours, Livre III, Chapitre VIII : "Sur la route d’Isengard"
  4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 Le Retour du Roi : "Appendice D"
  5. Hobbits, Chapitre V : "Énigmes dans l'obscurité"
  6. Retrouvée dans les plus vieilles entrées de date du Peaujaune
  7. 7,0 7,1 et 7,2 S’écrivait parfois somath
  8. 8,0 8,1 et 8,2 S’écrivait parfois thrimich ou anciennement thrimilch
  9. 9,0 et 9,1 Les Peuples de la Terre du Milieu, Part I, Chapter II : "The Appendix on languages"
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