Glamdring est le nom de l'épée-sœur d'Orcrist, épée de l'Elfe Turgon, roi de Gondolin, puis devient plus tard celle de Gandalf.
Description[]
Glamdring et Orcrist sont décrites comme ayant "de beaux fourreaux et des poignées ornées de bijoux".[1] Glamdring est "une épée blanche et dorée dans un fourreau en os de ruel (ivoire)".[2] C'est une épée longue dont la lame brille d'une lueur bleue à l'approche d'Orques, car c'est une lame elfique, et sur laquelle est gravé son nom en runes. Lorsqu'elle est portée par Gandalf, l'épée semble acquérir plusieurs pouvoirs magiques tel que la possibilité de lancer des éclairs selon la volonté de son porteur. On dit qu'elle fut forgée par Maeglin, comme de nombreuses épées.
Histoire[]
Batteuse[]
Glamdring était à l'origine portée par Turgon, le roi de Gondolin.[3] A la Nirnaeth Arnoediad ou la chute de Gondolin, Turgon la mania probablement avec force, car les Orques la surnommaient "Batteuse",[4] et fuyaient devant elle. A la fin du Troisième Âge, les Orques des Monts Brumeux reconnaissaient cette épée, donc elle avait sans doute fait des dégâts légendaires.[3] Ce nom trouve probablement son origine à la Nirnaeth Arnoediad, où on dit que Turgon "se fraya un chemin jusqu'aux côtés de son frère".[5] Aucun autre conte ne mentionne les actions de l'épée, et on ne sait pas ce qui lui arriva lors de la chute de Gondolin. Turgon périt lorsque la Tour du Roi lui tomba dessus,[6] mais rien n'est dit sur le sort de Glamdring.
Survie[]
L'épée a survécu environ 6500 ans depuis la chute de Gondolin en 510 P.A. jusqu'à sa redécouverte finale en 2941 T.A.. Durant cette période, elle a voyagé de Gondolin loin vers l'est. Beaucoup de mystère entoure cet exploit, mais Elrond a estimé que Glamdring, ainsi qu'Orcrist et Dard, avait été volée encore et encore, puis emportée vers les Monts Brumeux après la Chute de Gondolin.[3] Ainsi, après avoir survécu au déluge du Beleriand lors de la Guerre de la Grande Colère, elle s'est retrouvée dans la grotte d'un Troll dans les Fourrés aux Trolls.
Gandalf[]
En mai 2941 T.A., Gandalf, Bilbon Sacquet, et un groupe de Nains rencontrèrent trois Trolls dans les Fourrés aux Trolls : William, Bert, et Tom. Les Trolls capturèrent Bilbon et les Nains, mais Gandalf les détruisit en les exposant au Soleil. Glamdring, ainsi qu'Orcrist et Dard, furent retrouvées à proximité, dans la grotte des Trolls.[1] Gandalf revendiqua l'arme comme la sienne, émerveillé par son apparence et son inscription.[1] L'inscription avait été tracée dans un modèle de runes que Gandalf ne connaissait pas, et il avait besoin de la connaissance d'Elrond pour cela. Elrond traduisit les runes, et appela l'épée par son nom humain : "Marteau à Ennemis".[4][3]
Gandalf allait bien utiliser l'épée, et sa première victime fut le Grand Gobelin. Des Orques fuirent en reconnaissant l'épée comme "Batteuse". Cela aurait signifié que certains Orques étaient à la chute de Gondolin (ce qui est peu probable, étant donné la courte durée de vie des Orques[source ?]), ou qu'ils avaient des légendes sur deux épées brillantes - Batteuse et Fendeuse.[4] On ne sait pas si Gandalf a de nouveau utilisé l'épée pendant la quête d'Erebor, bien qu'il soit probable qu'il l'ait utilisée lors de la bataille des Cinq Armées.
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En 3018 T.A., Gandalf portait Glamdring à ses côtés lorsque la Communauté de l'Anneau quitta Fondcombe.[7] Il utilisa la lame pendant la Bataille de la Chambre de Mazarbul, et, peu de temps après, dans le combat contre le Balrog de la Moria, au cours duquel son bâton fut détruit.[8] Après l'effondrement du pont, Gandalf et le Balrog se battirent dans l'Escalier sans Fin et la Tour de Durin, Glamdring étant la seule arme connue en possession de Gandalf.[9] Le corps de Gandalf y périt, mais il fut renvoyé, car sa tâche n'était pas encore terminée. Il avait Glamdring avec lui lorsqu'il rencontra les "Trois Chasseurs" (Aragorn, Legolas, et Gimli), et il la donna à Háma à Edoras lorsqu'on lui demanda de la rendre.[10] Il continua à porter Glamdring avec lui tout au long de la Guerre de l'Anneau, et il l'utilisa lors de la bataille de la Porte Noire.
Gandalf la portait toujours quand lui, Frodon, Sam, Merry, et Pippin arrivèrent au Poney Fringant à Bree. Gandalf et les Hobbits avaient vu tant de combats à l'époque que porter une arme ne semblait plus étrange.[11]
Destin[]
Le 29 septembre 3021 T.A., Gandalf quitta la Terre du Milieu et navigua vers l'ouest.[12][13] S'il a emporté Glamdring avec lui ou s'il l'a laissée derrière lui n'est jamais mentionné, et c'est sujet à débat. On peut affirmer qu'il l'a emportée au-delà de la Grande Mer, comme il l'a fait avec son cheval Gripoil,[14] ou qu'il l'a laissée en Terre du Milieu, les armes n'étant pas nécessaires dans les Terres Immortelles.
Étymologie[]
Glamdring est un nom sindarin pour "Marteau à Ennemis",[3] formé des racines glam, littéralement "cris, bruit confus" mais utilisé pour n'importe quel corps d'Orques, et dring = "battre, frapper".[15] L'épée a également reçu le nom grossier de Batteuse par les Orques.[4]
Anecdotes[]
En 1960, Tolkien a commencé une réécriture complète du Hobbit en ajoutant le fait que Glamdring était couverte de sang noir lorsque Gandalf la trouva, expliquant pourquoi les runes étaient illisibles jusqu'à ce qu'elles soient nettoyées par Elrond.[16]
Il n'est pas expliqué dans le Hobbit publié pourquoi Gandalf ne pouvait pas lire les runes. Une explication appropriée serait les "runes gondoliniques", conçues par Tolkien en 1924 ou 1930. Cet ensemble de runes a été publié pour la première fois en 1992.[17]
Galerie[]
Affiliations[]
Objets
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Autres Objets |
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Références[]
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 J.R.R. Tolkien, Le Hobbit, "Rôti de mouton"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Contes et légendes inachevés, "De Tuor et de sa venue à Gondolin", note 31 (dans la source, elle n'est pas directement identifiée comme Glamdring)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 J.R.R. Tolkien, Le Hobbit, "Un court repos"
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 J.R.R. Tolkien, Le Hobbit, "Sur la colline et sous la colline"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : De la Cinquième Bataille : Nirnaeth Arnoediad"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Le Silmarillion, "Quenta Silmarillion : De Tuor et la Chute de Gondolin"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Vol. 1 : La Communauté de l'Anneau, "L'Anneau va vers le sud"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Vol. 1 : La Communauté de l'Anneau, "Le Pont de Khazad-dûm"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Vol. 2 : Les Deux Tours, "Le Cavalier Blanc"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Vol. 2 : Les Deux Tours, "Le Roi de la Salle Dorée"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Vol. 3 : Le Retour du Roi, "Retour à la maison"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Vol. 4 : Appendices et index, Appendice B, "Les principaux jours de la chute de Barad-dûr à la fin du Tiers Âge"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Vol. 3 : Le Retour du Roi, "Les Havres Gris"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Humphrey Carpenter, Christopher Tolkien, Les Lettres de J.R.R. Tolkien, Lettre 268 (datée du 19 janvier 1965)
- ↑ J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, La Route perdue et autres écrits, Troisième partie : "Les étymologies"
- ↑ J.R.R. Tolkien, John D. Rateliff, The History of The Hobbit, Return to Bag End, page 799
- ↑ Publié pour la première fois dans Mythlore 69, pages 20-25 (édité par Paul Nolan Hyde), analysé dans le numéro 70, pages 23-24 (par Carl F. Hostetter). Voir aussi J.R.R. Tolkien, "Gondolinic Runes", dans Parma Eldalamberon 15 (édité par Christopher Gilson), page 111-113