Wiki Le Seigneur des Anneaux
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Guillemets - 3
Parmi les Récits du Livre Rouge de la Marche vers l'Ouest figure une partie du poème des Elfes Gris concernant cette plante médicinale. La signification des vers s'était, au cours des âges, perdue pour la plupart des hommes, à l'exception des plus sages, mais, à l'époque de la Guerre de l'Anneau, cette herbe restait un remède courant contre les maladies bénignes.
— D'après David Day, Tolkien : L'encyclopédie Illustrée


L'athelas, également connue sous le nom de feuille des rois (eng. kingsfoil), est une herbe à longues feuilles, apportée par les Númenóréens en Terre du Milieu, et présente de façon assez clairsemée dans les lieux où ceux-ci campèrent ou vécurent, l'Arnor et le Gondor.

Description[]

L'athelas est une herbe odorante avec des propriétés curatives, telles que guérir les blessures ou le poison, et contrecarrer les influences maléfiques telles que le souffle noir.

Herbe du roi

Fleur d'Athelas

L'athelas, une fois séchée et broyée dans de l'eau chaude, est rafraîchissante. Elle clarifie et calme l'esprit de ceux qui la sentent.[1] L'athelas renforce aussi ceux qui sentent son parfum.[2] Elle a un parfum particulier, qui est soit unique à l'individu qui sent l'herbe, soit influencé par le destinataire des effets de l'herbe :

  • Le parfum de Faramir est celui des "matins de la rosée d'un soleil sans ombre... [dans lesquels] le printemps n'est lui-même qu'un souvenir éphémère."[3]
  • Ioreth sent les "roses d'Imloth Melui" de son enfance.[3]
  • Éowyn ne sent aucune odeur, comme si l'air était propre, frais, et n'avait jamais "été respiré par aucun être vivant, et venait nouvellement de montagnes enneigées haut sous un dôme d'étoiles, ou de rivages d'argent au loin baignés par des mers d'écume."[3]
  • L'odeur de Merry est celle des "vergers et de la bruyère au soleil plein d'abeilles."[3]

L'athelas est appelée "herbe à cochons" par les Hobbits, qui la donnent justement à leurs cochons, ne connaissant pas ses vertus cicatrisantes et calmantes.

Histoire[]

Au cours du Premier Âge, l'athelas poussait possiblement au Beleriand. Huan et Lúthien en avait trouvé pour guérir Beren de ses blessures.[4]

Au Deuxième Âge, l'athelas a notamment grandi sur l'île de Númenor et a été amenée en Terre du Milieu par les Númenóréens.[1]

En Arnor, elle poussait peu et seulement dans les endroits où les Hommes de l'Ouistrenesse avaient campé ou vécu. À la fin du Troisième Âge, seuls les Rôdeurs du Nord conservaient la connaissance de ses propriétés curatives.

Au Gondor (où elle était connue sous le nom de feuille des rois), ses vertus curatives étaient inconnues, et ses feuilles n'étaient estimées que pour leur parfum rafraîchissant, mais elle était particulièrement puissante entre les mains des rois du Gondor, possiblement à cause de l'héritage elfique de la Maison royale.[3]

Elle fut utilisée par Aragorn à plusieurs reprises : pour guérir Frodon de la blessure de la lame de Morgul,[1] pour soigner les blessures de Frodon et Sam après la sortie de la Moria,[2] et, entrant secrètement dans Minas Tirith à son retour au Gondor, pour guérir ceux touchés par le souffle noir, un acte qui rehaussa sa réputation et renforça sa prétention à la Couronne.[3]

Étymologie[]

Le mot athelas est sindarin, consistant en athae + lass.[5]

L'équivalent quenya est asëa aranion ("asëa des rois"). Il a été suggéré que le nom entier pourrait signifier "bénéfique (feuille) des rois". La forme rejetée asea aranaite a été utilisée dans une version manuscrite du Seigneur des Anneaux.[6][7][8]

Le mot kingsfoil ("feuille des rois") a l'élément d'ancien français foil ("feuille") comme on le voit dans cinquefoil ("potentille").[9]

Anecdotes[]

L'athelas n'apparaît pas dans le Silmarillion publié ni dans les Contes et légendes inachevés du Premier Âge en général, cependant, au début du Lai de Leithian, elle est utilisée par Huan et Lúthien pour soigner Beren blessé.[4] Cela contredit les informations du Seigneur des Anneaux selon lesquelles elle aurait été amenée en Terre du Milieu par les Númenóréens,[1] donc soit son histoire a été révisée par Tolkien, soit l'athelas a grandi au Beleriand avant qu'il ne soit détruit, puis été ramenée en Terre du Milieu par les Númenóréens au Second Âge.

Adaptations[]

Dans les films, notamment dans la Communauté de l'Anneau, de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Aragorn utilise l'athelas sur Frodon pour ralentir le poison de la lame de Morgul avec laquelle le Roi-sorcier d'Angmar l'a poignardé à Amon Sûl. Il en fait aussi usage dans le Retour du Roi, pour réveiller Eowyn, Faramir, et Meriadoc après la Bataille des Champs du Pelennor.

Dans la Désolation de Smaug, le deuxième volet du Hobbit, Tauriel utilise également l'athelas pour soigner le Nain Kili transpercé par une flèche de Morgul tirée par le Gobelin Bolg.

Autres média[]

  • La feuille des rois est mentionnée dans Le Sorcier de Terremer d'Ursula K. Le Guin, comme l'une des herbes de la cabane de la sorcière de Gont.
  • L'athelas est également mentionnée dans le jeu Quest for Glory.

Affiliations[]


Notes et références[]

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Vol. 1 : La Communauté de l'Anneau, "La fuite vers le gué"
  2. 2,0 et 2,1 J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Vol. 1 : La Communauté de l'Anneau, "Lothlórien"
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Vol. 3 : Le Retour du Roi, "Les maisons de guérison"
  4. 4,0 et 4,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, Les Lais de Beleriand, "III. Le Lai de Leithian : Canto X (L'attaque de Celegorm et Curufin)"
  5. J.R.R. Tolkien, "Words, Phrases and Passages in Various Tongues in The Lord of the Rings: Eldarin Roots and Stems", dans Parma Eldalamberon XVII (édité par Christopher Gilson), pp. 49-100
  6. Quettaparma Quenyallo at Ardalambion (consulté le 14 mai 2011)
  7. Plants & Trees (cf. Athelas) at The Thain's Book (consulté le 14 Mai 2011)
  8. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, La Guerre de l'Anneau, Troisième partie : Minas Tirith, XI. Les maisons de guérison
  9. J.R.R. Tolkien, "Nomenclature du Seigneur des Anneaux" dans Wayne G. Hammond et Christina Scull, Le Seigneur des Anneaux : Compagnon du lecteur, p. 781
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