La Feuille, de Niggle et une nouvelle que Tolkien écrit en 1939, alors qu'il est bloqué dans l'inspiration de l'écriture du Le Seigneur des Anneaux.
Résumé[]
Niggle, « petit homme très ordinaire et assez sot », est un peintre qui n'a guère le temps de se consacrer à ses toiles, entre l'aide dont a souvent besoin son voisin, M. Parish, et les préparatifs d'un mystérieux voyage qu'il doit bientôt entreprendre. L'un de ses tableaux l'obsède en particulier, représentant un Arbre. L'automne arrive, et Niggle tombe malade en faisant une course pour Parish sous la pluie. Il doit garder le lit une semaine, mais lorsqu'il est de nouveau sur pied, et prêt à reprendre le travail sur l'Arbre, le moment est venu pour lui de partir en voyage. Niggle abandonne à contrecœur sa toile et arrive dans un étrange Asile où il doit travailler dur, un travail qui lui apporte néanmoins une certaine forme de satisfaction. Deux Voix mystérieuses entreprennent de le juger, et la plus amicale des deux l'emporte : Niggle est autorisé à passer « au stade suivant ». Un train emporte Niggle loin de l'Asile, dans une région verdoyante, et Niggle y fait une découverte extraordinaire : son Arbre a pris vie. Niggle se promène dans la contrée alentour, retrouvant la forêt et les montagnes de son tableau, et finit par tomber sur Parish. Tous deux commencent à construire une petite maison, travaillant ensemble et profitant des bienfaits de la nature. Niggle ressent finalement le besoin de poursuivre sa route, et il part vers les montagnes. La « retraite » qu'il a édifiée avec Parish offre ses bienfaits à d'autres après lui, tandis que dans la ville d'où il est parti, une discussion entre deux conseillers municipaux révèle qu'il ne reste plus rien de lui, sinon un fragment de sa grande toile, laquelle a été utilisée pour réparer la maison de Parish après son départ. Ce fragment, « une merveilleuse feuille », est finalement détruit par un incendie et, avec cette « Feuille, de Niggle » disparaît le dernier souvenir du peintre.[1]
Publication[]
Tolkien publie la feuille de Niggle dans the Dublin Rewiew en 1945.[2] La nouvelle est traduite en français par Francis Ledoux et publié en 1974 dans le recueil de contes Faërie. Une nouvelle version étendue est publié en 2003 Faërie et autres textes.
- ↑ D'après WIkipédia Feuille de Niggle
- ↑ The Dublin Review (vol. 216, n°432, p. 46-61)