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- — Le Silmarillion - Quenta Silmarillion - Chapitre XXIV : Le Voyage d'Eärendil et la Guerre de la Grande Colère
- Or ils en firent un vaisseau d'une merveilleuse beauté, imprégné d'une flamme scintillante, claire et pure ; et Eärendil le Marin se tenait à la barre, et sur lui étincelait une poussière de joyaux elfes, et le Silmaril luisait à son front.
Eärendil est un grand marin demi-elfe qui voyagea jusqu'à Valinor, implora les Valar au nom des Enfants d'Ilúvatar et transporta une étoile dans le ciel à la fin du Premier Âge. Ses actes ont été prophétisés parmi les Elfes des siècles auparavant.[3]
Il est le père d'Elros, le premier roi de Númenor, et d'Elrond, le seigneur de Fondcombe et une figure importante des Deuxième et Troisième Âges.
Eärendil est le premier personnage fondamental dans la mythologie de Tolkien. Son nom et son but en tant que personnage ont été inspirés par un texte de l'auteur anglo-saxon Cynewulf, que Tolkien a trouvé dans le poème Crist[4]. L'histoire d'Eärendil est racontée dans Le Silmarillion, mais il est invoqué et mentionné par de nombreux personnages tout au long du roman le Seigneur des Anneaux.
Histoire[]
Le Voyage d'Eärendil par Breath-art
Gondolin[]
Eärendil est un Semi-Elfe né à Gondolin en l'an 503[5] du Premier Âge. Il est le fils de Tuor et de la princesse Idril elle-même fille de Turgon, Haut-Roi des Noldor. En l'an 510 du Premier Âge, alors âgé de sept ans, lui et ses parents parviennent à fuir le Sac de Gondolin[6] et se réfugient en Arvernien à proximité de l'embouchure du Sirion[7]. En 511 du Premier Âge, les survivants de la destruction de Gondolin rejoignent les exilés de Doriath aux Havres du Sirion[6]. Eärendil y rencontre pour la première fois Elwing, il a 8 ans.
Hâvres du Sirion[]
En 525[5], Eärendil épouse Elwing. La même année, Tuor construit un navire, nommé Eärrámë et, avec Idril, ils quittent le Beleriand et font voile vers l'Ouest. Ils ne seront plus jamais revus sur la Terre du Milieu[6]. Ainsi, Eärendil devient le seigneur des Hâvres du Sirion.
En 532[5], Elwing donne naissance aux jumeaux Elrond et Elros. Deux ans plus tard, Eärendil commence ses voyages sur les mers autour de la Terre du Milieu, à la recherche de ses parents et des Terres Immortelles. Pour cela, il construit avec l'aide de Círdan un navire qu'il baptise Vingilot (Fleur d'Ecume).[8]
En 538[5], lors de l'un de ces voyages, Eärendil voit arriver vers lui un grand oiseau blanc, qui prend forme humaine et qui n'est autre que son épouse Elwing. Elle lui apprend que les Hâvres ont été détruits lors d'une attaque par les fils de Fëanor. Elle a réussi à s'échapper avec le Silmaril, mais leurs fils ont été capturés. Eärendil décide de ne pas rentrer et repart à la recherche des Terres Immortelles[8].
Valinor[]
En 542[5], à bord de Vingilot, Eärendil atteint les rives d'Aman. Il débarque avec son épouse Elwing sur la plage. Néanmoins, il se rend seul à Valinor pour supplier les Valar d'intervenir contre Morgoth. Il est invité à se présenter devant les Valar par Eönwë. Après sa plaidoirie, il rejoint son épouse à Alqualondë, et ils retournent ensemble à Valimar pour entendre le jugement de Manwë :
- Eärendil et Elwing ne sont pas autorisés à retourner sur la Terre du Milieu.
- Les Semi-Elfes peuvent désormais choisir leur destin, celui des elfes ou celui des hommes.
- Les Valar vont se préparer à la guerre contre Morgoth.
Eärendil, tout comme Elwing, choisit le destin des elfes, bien qu'il aurait préféré le destin des Humains. Sur son navire Vingilot, il parcourt le ciel avec le Silmaril fixé sur son front[8].
Après avoir écouté l'appel à l'aide d'Eärendil, les Valar rassemblent une puissante armée et se rendent en Terre du Milieu afin de mettre un terme aux agissements de Morgoth. Eärendil, sur son navire Vingilot, prend part au combat aux côtés des Aigles. Il parvient à tuer Ancalagon le Noir dont il jette la dépouille sur le Thangorodrim[8]. Après la bataille, Eärendil continue à sillonner le ciel à bord de son navire avec le silmaril sur son front.
Dans la deuxième prophétie de Mandos, il est dit que Eärendil combattra Morgoth lors du Dagor Dagorath.
Apparitions[]
Livres[]
Eärendil est cité à de nombreuses reprises dans le roman Le Seigneur des Anneaux :
- Au chapitre Un poignard dans le noir (Livre I, chapitre 11), le soir du 6 octobre 3018, alors que les quatre hobbits et Aragorn bivouaquent sur le Mont Venteux, le Dúnedain leur raconte l'histoire de Beren et Lúthien, et évoque le mariage d'Elwing (leur petite-fille) avec Eärendil.
- Au chapitre Le Conseil d'Elrond (Livre II, chapitre 2), Elrond explique à Frodon que sa mémoire remonte très loin dans le temps, car son père n'est autre qu'Eärendil.
- Au chapitre Le miroir de Galadriel (Livre II, chapitre 7), Frodon aperçoit l'Etoile du Soir, celle d'Eärendil.
- Au chapitre Adieu à la Lórien (Livre II, chapitre 8), le cadeau d'adieux de Galadriel pour Frodon est la Fiole de Galadriel, qui contient la lumière de l'Etoile d'Eärendil.
- Au chapitre L’antre d'Arachne (Livre IV, chapitre 9), Frodon brandit la Fiole de Galadriel, qui brille comme si Eärendil lui-même était descendu avec le Silmaril sur son front.
Série[]
Eärendil, le père d'Elrond, est régulièrement évoqué dans la série Les Anneaux de Pouvoir. Celebrimbor qui l'a bien connu en parle un peu à son fils quand il vient en mission chez lui.[9] Elrond confie un jour à Galadriel, en voyant l'armée d'Adar marcher sur l'Eregion, que son père avait prédit, qu'un jour, la vie de Celebrimbor dépendrait de ses choix.[10] Il est évoqué également par Círdan, quand il évoque la perfection.[11]
Caractéristique[]
Description physique[]
Il est de grande taille, a les cheveux dorés, les yeux bleus[7].
Étymologie[]
- Le Nom d'Eärendil provient du terme "eär" qui signifie ( Quenya la mer ) et de "ndil" qui signifie ( Quenya Dévoué à; Ami de; Amoureux de ).[12][13] Nous pourrons donc traduire son nom par ( Quenya Ami de la mer ).[14]
- La traduction en Adûnaic du nom Eärendil est Azrûbel.[15]
- Le nom qui lui a été attribué par sa mère est celui d'Ardamírë, qui provient du terme "mírë" qui signifie ( Quenya Joyau ), et que l'on pourra traduire par ( Quenya Joyau d'Arda ).
Généalogie[]
Maison de Hador[]
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Maison d'Elwë[]
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| Beren |
| Eärwen |
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| Dior |
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| Nimloth | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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| Eluréd et Elurín |
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| Elwing |
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| Aragorn | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Citations[]
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- — Histoire de la Terre du Milieu - Volume II : Le Second Livre des Contes Perdus - Chapitre III : La chute de Gondolin
- Maintenant ce nourrisson était de la plus grande beauté ; sa peau d'un blanc lumineux et ses yeux d'un bleu surpassant celui du ciel dans les pays du Sud — plus bleu encore que les saphirs du vêtement de Manwë.
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- — Le Silmarillion - Quenta Silmarillion - Chapitre XXIII : Tuor et la Chute de Gondolin
- Eärendil était d'une beauté sans pareille, il avait sur le visage comme la lumière du paradis, alliant la beauté et la sagesse des Eldar à la force et à l'endurance des humains de jadis.
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- — Le Silmarillion - Quenta Silmarillion - Chapitre XXIV : Le Voyage d'Eärendil et la Guerre de la Grande Colère
- Or ils en firent un vaisseau d'une merveilleuse beauté, imprégné d'une flamme scintillante, claire et pure ; et Eärendil le Marin se tenait à la barre, et sur lui étincelait une poussière de joyaux elfes, et le Silmaril luisait à son front.
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- — Le Silmarillion - Quenta Silmarillion - Chapitre XXIV : Le Voyage d'Eärendil et la Guerre de la Grande Colère
- Mais quand tout a été dit, Manwë a rendu un jugement, et il a dit : « Dans cette affaire, le pouvoir du malheur m’est donné. Le péril qu’il s’est aventuré pour l’amour des Deux Semblables ne tombera pas sur Eärendil, ni sur Elwing sa femme, qui est entrée en danger par amour pour lui ; mais ils ne marcheront plus jamais parmi les Elfes ou les Hommes dans les Terres Extérieures. Et c’est mon décret les concernant : à Eärendil et à Elwing, et à leurs fils, il sera donné à chacun de choisir librement à quel parent leur destin sera joint, et sous quelle famille ils seront jugés.
Anecdotes[]
- Dans les premiers écrits du Silmarillion, Eärendil devait tuer Ungoliant.
- Il est dit que tous les enfants qui naissent sous la lumière de l'étoile d'Eärendil deviendraient de grands navigateurs.
- Eärendil est mentionné dans la série Amazon, Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir.
Galerie[]
Poème d'utilisateur[]
Voici un poème crée par Hylêphaos :
Étoile d'un soir, étoile d'espoir.
Étoile qui brille dans la nuit noire.
Et que chacun peut voir.
Dans le couloir du crépuscule,
Elle illumine le ciel assombri.
Elle embrase les portes de la Nuit,
Et devant sa puissance nos cœurs capitulent.
Quand-on a peur, sa lumière nous enlace,
Elle est un don des Dieux, une grâce.
Et cette étoile nous donne une place
Plus près de son cœur, que des angoisses.
Elle éclaire la nuit et son voile noir,
Hélas c'est un amour sans espoir,
Car dans une forteresse où il fait froid
Je sais qu'on ne la reverra pas
Étoile d'un soir, étoile d'espoir.
Étoile qui luit dans la nuit noire,
Et sans qui nous crierions au désespoir.
Affiliations[]
| Semi-Elfes |
| Arwen • Dior • Eärendil • Elladan • Elrohir • Elrond • Elros • Eluréd • Elurín • Elwing • Galador • Gilmith |
Références[]
- ↑ Beren et Lúthien
- ↑ Histoire de la Terre du Milieu - Volume XI : La Guerre des Joyaux - Chapitre V : Le Comte des Années
- ↑ Les Enfants de Húrin - Chapitre X : Túrin à Nargothrond
- ↑ https://fr.wikipedia.org/wiki/Cynewulf
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 Histoire de la Terre du Milieu - Volume XI, The War of the Jewels - Part III - Chapter 5, The Tale of Years
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 Le Silmarillion - Quenta Silmarillion - Chapitre 23, Tuor et la Chute de Gondolin
- ↑ 7,0 et 7,1 Histoire de la Terre du Milieu - Volume II, Le Second Livre des Contes Perdus - Chapitre III, La chute de Gondolin
- ↑ 8,0 8,1 8,2 et 8,3 Le Silmarillion - Quenta Silmarillion - Chapitre 24, Le Voyage d'Eärendil et la Guerre de la Grande Colère
- ↑ Les Anneaux de Pouvoir, À la dérive
- ↑ Les Anneaux de Pouvoir, L'aîné
- ↑ Les Anneaux de Pouvoir, Les Anneaux des Elfes sous les Étoiles
- ↑ Histoire de la Terre du Milieu - Volume V : La Route perdue et autres textes - Partie III : Les Étymologies
- ↑ Le Silmarillion - Appendice - Éléments de Quenya et de Sindarin
- ↑ Le Silmarillion - Index des noms
- ↑ Histoire de la Terre du Milieu - Volume XII : Les Peuples de la Terre du Milieu - Chapitre XI : Le Shibboleth de Fëanor