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Pourtant, aucun chant ni aucun conte ne peut contenir toute la peine et la terreur qui en découlèrent. La Lumière fit défaut ; mais les Ténèbres qui lui succédèrent ne représentaient pas qu’une perte de lumière. Ce jour-là furent enfantées des Ténèbres qui ne semblaient point un manque, mais une chose, dotée d’une existence propre ; car un dessein maléfique l’avait tirée de la Lumière, et elle pouvait pénétrer l’œil, et s’insinuer dans le cœur et l’esprit, et suffoquer la volonté même.
— Le Crépuscule de Valinor
Pourtant, aucun chant ni aucun conte ne peut contenir toute la peine et la terreur qui en découlèrent. La Lumière fit défaut ; mais les Ténèbres qui lui succédèrent ne représentaient pas qu’une perte de lumière. Ce jour-là furent enfantées des Ténèbres qui ne semblaient point un manque, mais une chose, dotée d’une existence propre ; car un dessein maléfique l’avait tirée de la Lumière, et elle pouvait pénétrer l’œil, et s’insinuer dans le cœur et l’esprit, et suffoquer la volonté même.
— Le Crépuscule de Valinor


Le Crépuscule de Valinor est la disparition de la lumière des Arbres du Valinor, tué par Melkor et Ungoliant. C’est le début de la Longue Nuit qui va durer jusqu’à la création du Soleil et de la Lune par les Valar.

Histoire[]

Contexte[]

Le Valinor est à son apogée. Il est baigné par la lumière pure des deux Arbres et les Eldar y vivent en paix et harmonie parmi les Valar et les Maiar. Fëanor, le plus grand des Noldor, a capturé leur lumière dans les trois Silmarils.

Melkor qui a été capturé puis emprisonné, à maintenant le droit de se promener librement dans le royaume bénit. Jaloux des Eldar, il repend des rumeurs sur la venue des Hommes et tente de semer le doute chez eux tout en se montrant serviable et humble au grand jour.[1][2]

Sa fourberie est révélée au grand jour quand elle amène Fëanor à tirer l’épée et à menacer Fingolfin à la cour du roi Finwë.

Tulkas et Oromë se mettent alors en chasse, mais Melkor est introuvable. Il est aperçu fuyant vers le nord comme voulant reprendre le chemin de la Terre du Milieu. Fëanor est condamné à un exil provisoire et s’installe à Formenos avec ses fils et son père.[2]

La mort des deux Arbres[]

La paix revient au Valinor et les Valar surveillent le nord d’Aman. Mais Melkor a vite fait demi-tour et c’est réfugié au sud en Avathar. Là, il s’allie avec la sombre araignée Ungoliant, lui promettant qu’elle pourra dévorer toute la lumière et les joyaux du Royaume Béni.

Manwë décide d’organiser une grande fête en l’honneur d’Eru et tous se rendent sur le Taniquetil, laissant Valmar et Tirion désertes. Melkor profite de l’occasion et protégé par les ténèbres d’Ungoliant, ils s’avancent dans la plaine et atteignent sans être vu l’Ezellohar.

De sa lance, Melkor fait de profondes entailles dans chacun des deux Arbres et Ungoliant aspire leur sève, en déversant son venin dans les arbres. Toujours affamée, elle vide ensuite les Puits de Varda de leur lumière.

Une terrible obscurité tombe alors sur Valinor. Manwë du haut de la montagne, perce l’obscurité de son regard et découvre Melkor. Il lance Oromë, Tulkas et leurs gens à sa poursuite, mais les nuages de noirceur d’Ungoliant les déroutes et ils arrivent à s’échapper.[3]

La Longue Nuit[]

En route pour la Terre du Milieu, Melkor et Ungoliant passent par Formenos. Melkor tue Finwë et vole tous les joyaux des Noldor ainsi que les Silmarils avant de fuir vers le nord.

À Valmar, Fëanor refuse la demande de Yavanna de sacrifier les Silmarils pour redonner vie aux deux Arbres. La nouvelle de la mort de Finwë et du vol des joyaux arrive alors à Valmar. Fëanor fou de douleur et de rage, renomme Melkor Morgoth Bauglir et va prêter son terrible Serment. Il entraîne avec lui la plupart des Noldor dans l’Exil et la terrible Guerre des Joyaux. Lors de leur départ, ils volent les navires des Teleri et perpétuent le terrible Massacre d’Alqualondë.[4]

Les Valar ne s’opposent pas au départ Des Noldor, mais suite au Massacre, ils envoient un héraut à leur rencontre qui leur annonce la Prophétie de Mandos sur leur destin. Finarfin, prit de remords, fait demi-tour et rentre à Valinor où il reçoit leur pardon.

Sur Ezellohar, Nienna par ses larmes et Yavanna par ses chants tentent de sauver les Arbres. Telperion donne une dernière grande fleur d’argent, et Laurelin, un unique fruit doré, avant de mourir.

La fleur et le fruit, sont bénits par Manwë, puis Aulë et les siens fabriquent des vaisseaux pour les contenir et en préserver la lumière. Varda en fait des lampes capables d’aller dans le firmament, plus claires que les étoiles anciennes. En 1500 A.A. La lune, suivit peu après par le Soleil, prennent leur course dans Ilmen et apportent la lumière sur Arda, mettant fin à la Longue nuit. Les elfes de la Terre du Milieu reprennent espoir et les créatures de Morgoth sont terrorisés par cette nouvelle Lumière.[5]

Conséquences[]

La fin de la Longue Nuit, marque le début des Années du Soleil. À l’Est, en Hildórien les Hommes, second Enfants d’Ilúvatar, s’éveillent enfin. Au Beleriand commence la longue Guerre des Joyaux entre les elfes et Morgoth.

Le Valar se méfient de la ruse de Morgoth qui envoi ses serviteurs tenter d’attaquer Tilion. Pour protéger leur œuvre et le Royaume Béni, ils commencent de grands travaux de défense appelés la Dissimulation du Valinor ou Nurtalë Valinóreva. Les Pelóri sont rendus infranchissables et la brèche de Calacirya fortement gardée. Sur la Mer, pour protéger Tol Eressëa, sont créés les Îles Enchantées et les Mers Sombres, rendant Aman inaccessible pour aucun navire ou messager venant de la Terre du Milieu.[5]

Poèmes[]

Les elfes conservent leur histoire sous forme de poèmes et de chants en quenya, voici les deux plus importants concernant cette période.

Aldudénië[]

L’attaque des Arbres et la venue de la terrible obscurité, et racontée dans l’Aldudénië, ou Lamentation pour les Deux Arbres, composé par Elemmírë le Vanyar. Poème majeur, il est connu de tous les Eldar.[3]

La racine du nom vient du quenya alda arbre qui donne aldu au pluriel. dénië qui par déduction signifie lamentation n’est pas retrouvé dans les différentes étymologies rédigées par Tolkien.[6][7]

Narsilion[]

Le Chant du Soleil et de la Lune, le Narsilion, raconte la naissance des deux astres à partir de la dernière fleur et du dernier fruit des Deux Arbres. Son auteur n’est pas connu.[5]

Narsil signifie "Flamme rouge et blanche" en quenya. Le nom est composé des radicaux nar = "feu rouge" (cf. nár = "feu") + thil = "lumière blanche". Le nom est symbolique, désignant le Soleil et la Lune, les "lumières célestes principales, en tant qu'ennemis des ténèbres". Le suffixe -ion indique la forme génitif pluriel.[6][7]

Apparitions[]

Dans la série Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, la mort des Arbres est évoquée dans le prologue.[8]

Affiliation[]


Références[]

  1. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien (éd.), Le Silmarillion - Quenta Silmarillion, "VI. Fëanor et la libération de Melkor"
  2. 2,0 et 2,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien (éd.), Le Silmarillion - Quenta Silmarillion, "VII. Les Silmarils et l'agitation des Noldor"
  3. 3,0 et 3,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien (éd.), Le Silmarillion - Quenta Silmarillion, "VIII. Le crépuscule de Valinor"
  4. J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien (éd.), Le Silmarillion - Quenta Silmarillion, "IX. La fuite des Noldor"
  5. 5,0 5,1 et 5,2 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien (éd.), Le Silmarillion - Quenta Silmarillion, "XI. Le Soleil, la Lune et la disparition de Valinor"
  6. 6,0 et 6,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien (éd.), Le Silmarillion - Appendices : "Index des noms"
  7. 7,0 et 7,1 J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien (éd.), Le Silmarillion - Appendices : "Éléments de Quenya et de Sindarin"
  8. Les Anneaux de Pouvoir - Saison 1, "I. L'ombre du passé"