La Bataille d'Osgiliath est une vaine tentative du Gondor pour enrayer l'avance de l’armée de Sauron. Les Orques et leurs alliés en marche, partis depuis Minas Morgul et le Mordor vers Minas Tirith vont vaincre les soldats postés dans les ruines de la ville, commandé par Faramir.[1]
Histoire[]
Contexte[]
Sauron prépare la guerre contre le Gondor. Suite à sa confrontation avec Aragorn par le biais des Palantíri, il décide d'avancer ses plans et lance l’assaut.[2] le 10 mars 3019, le Gondor se recouvre de la grande Obscurité qui protège les troupes de Sauron et une grande armée sort de Minas Morgul. Des troupes sortent également depuis la Porte Noire pour rejoindre le principal engagement à Minas Tirith. Une armée a déjà été envoyée vers Cair Andros, pour envahir le nord de l’Anórien et bloquer une aide venu du Rohan.
Faramir rentre juste de mission d’Ithilien ou il a mené une embuscade contre des Haradrim et rencontré Frodon. Denethor, brisé et amer de la perte de Boromir son aîné, ne veut pas laisser l’ennemi franchir l’Anduin sans opposition. Faramir assumant la charge se propose de commander la défense d’Osgiliath bien que trouvant la stratégie de son père dangereuse. Il estime que le Gondor, n’a pas assez de troupes comparé à Sauron. Même si le passage du fleuve coûte ainsi une armée a Sauron, les pertes pour le Gondor, même minime, sont un prix trop élevé à payer. Il estime en outre que la retraite des défenseurs jusqu’à Minas Tirith sera très périlleuse. Espérant se racheter aux yeux de son père et remonter dans son estime après avoir laisser partir l’Anneau en Ithilien, il part pour Osgiliath.[1][3]
La bataille[]
Le 12 mars 3019, Sauron lance l’assaut. Depuis longtemps ses troupes ont préparé une multitude de radeaux et de péniches dans la partie est d’Osgiliath qu’ils contrôlent. Dix fois plus nombreux que les défenseurs, ils traversent l’Anduin dans un grand fourmillement. Les orques et les Haradrim sont commandés par le Noir Capitaine. Devant lui peu d’hommes arrivent à conserver le courage de combattre, et il inspire à ses troupes une ferveur inconditionnelle inspirée par la crainte.
Les défenseurs, menés par Faramir sont obligés de se replier aux Forts de la levée sur le Rammas Echor le lendemain. L’armée de Sauron a payé chèrement le passage du fleuve, mais pas autant qu’espéré par le Gondor.
Aux premières heures du 13 mars, Gandalf se rend auprès des combattants. En fin de matinée il revient avec les blessés et va informer Denethor des dernières nouvelles et le persuader de préparer une sortie de sa cavalerie pour couvrir le retour des soldats. Faramir est resté avec ses hommes pour organiser la retraite. Le mur du Rammas est tombé à de nombreux endroit et l’ennemi va commencer a envahir les Champs du Pelennor.
Durant l'après midi de petites bandes de guerriers épuisés, souvent blessés, arrivent à Minas Tirith, certains courant comme s’ils étaient poursuivis. Depuis les remparts les défenseurs observent les feux de l'ennemi se répandant dans la plaine. A la fin de la journée, Faramir et les derniers défenseurs du mur apparaissent enfin. Grâce à la volonté de leur capitaine la retraite est bien organisée et ils sont rejoints par les derniers cavaliers restés en arrière, alors qu'il ne sont plus qu'à quelques centaines de mètres des remparts. Ils sont soudain attaqués par des cavaliers du Mordor et les Nazgûl. La panique s'empare alors des hommes du Gondor, qui jettent leur armes et se terrent contre le sol.
Enfin le secours vient de la Cité. Imrahil à la tête de la cavalerie du Gondor, charge pour leur venir en aide. Gandalf monté sur Gripoil les dépasse soudain, une intense lumière jaillit de sa main et fait fuir les Spectres de l'Anneau. Faramir affronte un champion du Harad mais est touché par une flèche Suderonne. Le Gondor disperse et anéantit rapidement l'avant garde de Sauron, privée de la terreur de Nazgûl. Il sauve ainsi Faramir d'une mort certaine. Imrahil est le dernier à rentrer dans la Cité portant sur son cheval le corps blessé de Faramir.[1][3][4]
Conséquences[]
Faramir, blessé par flèche et par le Souffle Noir des Nazgûl, est amené à la Tour Blanche. Denethor après l'avoir fait installer, va dans le Chambre secrète consulter le Palantir. Les mensonges de Sauron finissent par le briser, il ne croit plus en la victoire possible du Gondor, et la mort probable de son dernier fils, signifie la fin de la lignée des Intendants du Gondor.
Les derniers fuyards à arriver a Minas Tirih sont les hommes d'Ingold, qui annonce que la Bataille de Cair Andros est perdue et qu'une armée de Sauron tient la Grande Route de l'Ouest contre d'éventuels renforts venus du Rohan.[1][3][4]
Le 14 mars la Cité est assiégée. Denethor va sombrer dans la folie et le chagrin. Le 15, croyant Faramir au bord de la mort, il va s'immoler par le feu en tentant d'emporter son fils avec lui. Faramir n'est sauvé des flammes que par l'intervention de Beregond, Pippin et Gandalf.[5]
Apparitions[]
Livres[]
L'Attaque d’Osgiliath est racontée dans le chapitre Le siège du Gondor dans le livre Le Retour du Roi.[1]
Films[]
Dans le film Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi, La Bataille d'Osgiliath est différente. L’assaut des orques y est identique et les défenseurs sont rapidement repoussés. Dans le film le Rammas Echor n’existe pas. Les soldats du Gondor se replient sur Minas Tirith. Ils sont attaqués par les Nazgûl et sauvés par l’intervention de Gandalf, mais Faramir n’est pas blessé.
De retour devant son père, se déroule la confrontation qui a lieu dans le livre avant son départ pour défendre Osgiliath. Denethor veut tenter de reprendre la ville et envoie son fils avec une petite force de cavaliers. La tentative est vouée a l’échec mais Faramir accepte.
Quelques centaines de cavaliers du Gondor tentent une charge à travers les Champs du Pelennor. Ils sont attendus par les archers orques retranchés dans les ruines d’Osgiliath. C’est un massacre inutile. Seul Faramir, blessé de nombreuses flèches, sera ramené par son cheval à Minas Tirith.
C’est un passage du film très émouvant. Les images passent de Denethor déjeûnant, accompagné de Pippin, soldat du Gondor, chantant The Edge of Night et Faramir et ses hommes dans leur charge sans espoir.
Voir aussi[]
Affiliations[]
Notes et références[]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux , Le Retour du Roi - Livre 5, "IV. Le siège du Gondor"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux , Le Retour du Roi - Livre 5, "II. Le passage de la Compagnie Grise"
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux - Appendice B : "Chronologies des Terres Anciennes"
- ↑ 4,0 et 4,1 J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux , Le Retour du Roi - Livre 5, "IX. La dernière délibération"
- ↑ J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux , Le Retour du Roi - Livre 5, "VII. Le bûcher de Denethor"