Bonjour, tout le monde. Je pense que vous commencez à me connaître ; mais que ferais-je sans la poésie ? Pas grand chose certainement si je devais répondre à cette question. Mais j'ai tout de même écris un nouveau "petit poème". Et pour aller plus loin, je n'ais pas décrit un personnage en particulier, mais j'ai préféré réarrangé le prologue introductif du Seigneur des Anneaux, de la création des Anneaux de Pouvoirs à la guerre de la Dernière Alliance.
I amar prestar aen, han mathon ne nen ;
Le monde change, je le sens dans la terre ;
Han mathon ne chae a han noston ned 'wilith.
Je le sens dans les eaux, je le ressens dans l'air.
Tous, l'immensité des Ténèbres nous guettent,
C'est la légende qu'en ces jours noirs je racontent.
Tel un mythe forgé en des temps oubliés,
Tout commença quand les Anneaux furent forgés.
Trois furent confectionnés pour les Elfes immortels
Sages et puissants de leur temps, rois sous le ciel.
Sept pour les Seigneurs Nains vivant dans l'allégresse
De leur halls de pierre remplis de richesses.
Neufs joyaux furent offerts aux Hommes avant leur fin
Placés sous l'ombre des ailes noires du Destin.
Un fut forgé par Sauron sur son trône sombre
Au pays de Mordor ou mentent les ombres.
Un anneau unique pour les gouverner tous.
Un anneau pour les trouver et les pourchasser.
Un anneau unique pour les attirer tous
Et dans l'ombre du pays de Mordor les lier.
Rares furent les peuples qui résistèrent.
Ils se soulevèrent pour défendre leur terre.
Face aux créatures immondes des Ténèbres,
Plongeant le monde dans un avenir funèbre.
La duperie du Grand Sauron fut démasquée.
S'embrasèrent alors les flammes de la guerre.
Mais de vaillants guerriers tirèrent leurs épées,
Préférant battre leur ennemi par le fer.
Elfes et Hommes, sous une bannière commune,
Se réunirent une ultime fois pour défier,
Sous la lumière des étoiles et de la Lune,
L'Unique maudit et sa noire volonté.
À l'entrée du Mordor se tinrent mille armées.
Devant la sombre tour se tint seul l'Abhorré
Véritable dieu servant sans nom, sans visage
Tel un œil s'élevant au delà des nuages.
Sa masse fit pleuvoir son terrible courroux
Réussissant à mettre les Elfes à genoux.
Le Roi des Hommes par un seul coup fut tué
Et au même moment son épée fut brisée.
Face à lui se dressa Isildur, fils d'Elendil
Brandissant les fragments de son épée ; Narsil.
Le jeune prince, qui chercha à venger son père,
Confronta l'être le plus puissant de son ère.
Mais contre Sauron, cet homme ne put rien faire,
Le pouvoir de l'anneau ne peut être battu
Et c'est rapidement qu'il fut jeté à terre ;
Son esprit alors acculé, il fut vaincu.
Et dans un ultime geste héroïque,
Du fragment de sa lame, il trancha la main noire
De Sauron, qui portait sur son doigt l'Unique.
Il permit ainsi d'obtenir la victoire.
Isildur ramassa alors l'anneau maudit
Et décida d'en faire un butin de guerre.
Toutefois, en garde par les Elfes, il fut mis,
Qu'il devrait le jeter dans le feu de la terre.
Mais entrant en désaccord il proclama :
"Loin est le jour où j'irais dans les champs d'iris
Dans l'éther où Vairë, ses récits, tisse
Car mon histoire n'est plus portée par mon trépas."
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, et passez une bonne journée.